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Visite guidée à Saint-Maur – 2 –

Notre guide nous conduisit ensuite vers les passerelles. Sur le premier pont, elle nous expliqua que la vallée comprenait trois bras, enjambés par trois ponts pour la route et trois passerelles pour la prairie des Planches.

Nous nous trouvions donc sur le 1er bras, la Vilaine, qui fut construit par les moines pour alimenter les moulins. On en trouve pas moins de huit sur notre commune. Le second bras est appelé « la Jauge » il a été construit pour réguler le cours de l’Indre. Le troisième est donc enfin le vrai lit de notre rivière.

Josette GAUZENTES nous montra alors les bâtiments qui furent les deux moulins du bourg et qui sont aujourd’hui des propriétés privées. Monsieur RICHARD, l’un des deux propriétaires, nous invita   pour visiter  la bambouseraie qu’il entretient au coeur de notre bourg.

Dans ce jardin extraordinaire...
Dans ce jardin extraordinaire...

Il nous expliqua qu’un bambou grandi de 20 à 30 cm par jour et qu’en 2 mois il atteint 12 m et que sa durée de vie est d’environ 8 ans. Au cours de notre visite, il nous montra encore le « bambou noir » . Sa connaissance de ces végétaux s’étend même à leur nom en latin.

Un des nombreux kumquat
Un des nombreux kumquats

Mais ce parc magnifiques recèle également un grand nombre d’essences : des aulnes, des frênes, des saules, des sapins et je me suis émerveillée devant  un « kumquat » de toute beauté dont les fruits pour l’instant verts promettent une récolte abondante.

Un têteau
Un têteau

J’ai aussi découvert des têteaux – ou « têtiaux » chers à George Sand m’a t’on dit… – Ce sont des saules dont on a coupé la tête pour récolter l’osier, et dont les branches repartent ensuite. Lorsque les troncs éclatent ils deviennent le repaire idéal pour la faune environnante, mais aussi de véritables œuvres d’art…

Un grand merci à notre hôte qui nous a ouvert si gentiment les allées de son jardin extraordinaire… non… de son île… car ce terrain est entouré d’eau de toutes parts.

Une vue magnifique
Une vue magnifique

Après cet épisode botanique en pays saint-maurois, nous avons repris le cour de notre visite prévu vers les Planches…

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Visite guidée à Saint-Maur – 1 –

N’en déplaise à certains qui prétendent qu’il n’y a rien à voir dans notre département… l’office de tourisme de Châteauroux, dans le cadre de ses « rendez-vous de l’été », proposait une visite guidée sur notre commune.

J’avais retenu cette information affichée sur le panneau électronique et à 15 h 00 j’arrivais place de l’Église où attendait déjà quelques personnes accueillies par Josette GAUZENTES et la déléguée de l’Office de Tourisme, Marina COLLET.

Josette GAUZENTES et Marina COLLET
Josette GAUZENTES et Marina COLLET

Pour l’occasion, Josette GAUZENTES, était notre guide. Elle commença par une présentation générale de la commune. Elle indique qu’en superficie notre commune se classe en second derrière Vendoeuvres et que pas moins de 570 noms de lieux y figurent. Le bourg, point central, est divisé par la vallée de l’Indre. Cette particularité fait qu’on la qualifie souvent de « Ville à la Campagne ».

Avec la grosse chaleur de ce samedi 30 août,  il fut très apprécié de commencer par la visite de l’Église. Celle-ci renferme les reliques de Saint-Maur, authentifiées comme telles. Elle précise que pendant la révolution elles furent placées à l’abri dans une ferme à la Carrorie grâce aux bons soins de l’abbé Charbonnier. Elles étaient exposées chaque année,  le 15 janvier. Cette église construite au XIe ou début XIIe siècle, était beaucoup plus petite que son aspect actuel. Le collatéral sud fut rajouté au XVIe siècle. Il reste toujours les vestiges d’anciennes ouvertures dans le corps principal. Les vitraux existants sont datés (1875) et signés. On trouve encore les anciens fonds baptismaux datant du 18e et les actuels du 19e.

Saint-Maur disciple de Saint-Benoît
Saint-Maur disciple de Saint-Benoît

De nombreux tableaux ornent les murs. Tous restaurés, ils sont particulièrement magnifiques. On peut, entre autres, voir « Élisabeth et Saint-Joseph » datant de 1800, le chemin de croix (1860), et Saint-Maur restauré bénévolement mais de façon remarquable.

Une statue de la « Vierge et l’enfant » classée, en bois polychrome, datée du 15 siècle, a été restaurée et est présentée, protégée par une vitre, dans le collatéral sud. A noter que les statues existantes ont été « données » par un curé à qui elles ne plaisaient pas. Dans la chapelle  Nord, une statue de Saint-Joseph, également restaurée est présentée de même.

Une parenthèse est ici faite sur l’extérieur de l’Église ou se situait le cimetière jusqu’en 1872. Pour des questions évidentes de salubrité, il n’était plus question de le conserver ici. Il fut d’abord décidé d’inhumer les personnes à Châteauroux, puis suite à la construction d’un tombeau familial sur un terrain au nord de la commune, on accepta peu à peu l’idée du déplacement du cimetière. Chacun ici se remémore la commune qu’il a connu dans son enfance, la vielle pompe à laquelle les anciens venaient chercher l’eau… l’orme qui fut abattu, après qu’on ait tenté en vain de le faire classer… le curé « le p’tit Jules » qui laisse un grand souvenir dans les mémoires communales…

Retour à la chaleur ambiante, et petit passage vers le cadran solaire qui orne le mur ainsi que la pierre au dessus, probablement issue d’une tombe et qui peut représenter un  hommage à la fertilité, à Dieu, au Printemps, à l’Eté ?…

… la suite fera l’objet d’un prochain article…

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14 juillet : la cérémonie officielle

Répondant à l’invitation municipale, les Saint-Maurois se sont retrouvés devant le Monument aux Morts pour commémorer l’événement que fut le 14 juillet 1789.

Les pompiers de Saint-MaurChacun prenait la place qui lui était réservée, les sapeurs-pompiers à droite du monuments, les porte-drapeaux des associations d’anciens combattants à gauche, le maire, militaires et anciens combattants en face.

Le « garde-à-vous » tonitruant du Major Massicot, le chef de centre, signalait le début de la cérémonie.

Les couleurs furent hissées et notre petit place fut emplie de l’air de la Marseillaise.

Une gerbe était déposée au pied du monument et hommage était rendu aux morts tandis que résonnait la « sonnerie aux morts »

Puis François Jolivet, nous lu son discours, voilà ce que j’ai pu en retranscrire :

La République, la Nation vous invite comme tous les 14 juillet à nous rassembler devant votre monument aux morts. Ces morts qui sont ces enfants emmenés par le destin baptisés du sceau de la liberté, de l’égalité, de la fraternité. Le 14 juillet 1789 est le jour ou le peuple de Paris, qui se confondait à l’époque avec le peuple de France s’élevait pour résister à l’absolutisme pourtant  décadent fragilisé par les parlements des territoires rassemblant le clergé et le tiers état qui jugeaient le pouvoir royal comme incapable de résoudre les problèmes de la France.

Peuple debout mais marchant vers le symbole pourtant d’une autre époque : la Bastille. Prison royale, marque de la brutalité parce qu’il suffisait de déplaire pour y entrer, il suffisait d’être différent pour y gouter l’humidité des geôles il suffisait de penser autrement pour connaître sa vie durant cette lumière blafarde y pénétrant par ses meurtrières étroites.

Meurtrière, oui, elle l’était, cette Bastille située au cœur de Paris. Elle était en quelque sorte le cimetière des idées nouvelle, privés de liberté parce que différents enfermés parce que pensant autrement. Bien des résistants au pouvoir y avaient été cassés, leur pensée enterrée au fond des geôles. C’est pour cela que le peuple de Paris, le peuple de France, a pris pour cible de sa colère ce château au cœur de la capitale. Armés de leur seul courage, femmes et hommes marchèrent vers ce lieu, soulevant le peuple de France. C’était là leur objectif, ils y réussirent. Comme toujours,  l’histoire des peuples le raconte, les détenteurs d’un pouvoir inexpérimentés ont commis bien des erreurs, bien des meurtres eux aussi. De la chanson morbide et joyeuse « Ah ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, Ah ça ira, ça ira, les aristocrates on les tuera » ; ils en tuèrent beaucoup, eux aussi, de manière aveugle, femmes et enfants. Ils tuèrent aussi beaucoup des leurs dans des luttes fratricides de conquête du pouvoir pour des raisons personnelles de son exercice et de l’apparat  qu’il procurait. Et pourtant, et pourtant mes amis, la révolution était bien en marche dans ces excès bien sûr mais aussi dans ce qu’elle avait de meilleur. Du serment du jeu de Paume à la marche de la terreur, de la déclaration universelle des droits de l’homme la France irriguait depuis Paris vers le reste de ses territoires bien d’autres sangs. Celui qui allait devenir le sang de la liberté, de l’égalité et de la fraternité : ce sang nouveau  en  son temps faisant battre un cœur qui n’avait jamais battu : celui du cœur de la Nation, celui de la nation du Peuple de France.

Le glas de la République sonnait ce jour sur l’absolutisme royal. Un nouvel espoir était né, sans lui rien n’eut été possible. L’espoir nouveau d’un peuple conquérant en marche pour construire un autre monde.

La pierre angulaire de l’acte révolutionnaire mes amis, c’est l’espoir  mais ce n’est pas que la pierre angulaire de la révolution, elle est la pensée nécessaire pour qu’un peuple puisse avancer dans le temps et il appartient aux représentants dirigeants des peuples d’entretenir l’espoir d’un avenir meilleur. Etre lucide pour demain, être courageux pour demain, savoir et connaître le chemin,  comprendre ce que l’on est pour faire face au lendemain. L’espoir c’est l’énergie  du lendemain. Les peuples qui le perdent doivent le retrouver soit par l’application d’une politique soit par la reprise en main par le peuple, par la maitrise de son destin, par l’acte révolutionnaire.

Mesdames, Messieurs, l’acte révolutionnaire du 14 juillet 1789 est un acte d’espérance pour tout un peuple. C’est cet acte que nous honorons aujourd’hui.

Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité, vive Saint-Maur et vive la France…

Avant d’inviter la population à partager le vin d’honneur en mairie, François Jolivet ajoutait qu’il y avait un absent dûment excusé ce jour. En effet, on remettait à Monsieur Lagarde une médaille à Châteauroux puisque Saint-Maur n’avait pas pu obtenir la présence d’un délégué militaire.

Le Maire salut les pompiers

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18 juin : 68e anniversaire

Hommage aux MortsA l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire de l’appel historique du 18 juin 1940, par le Général de Gaulle, la population était invitée à la cérémonie qui avait lieu devant le monument aux Morts. Après la levée des couleurs, un hommage était rendu aux Morts tandis que résonnaient la sonnerie aux Morts puis la Marseillaise. Puis, Madame GAUZENTES et les Présidents d’Association d’Anciens Combattants déposaient une gerbe devant le monument.

Enfin Mme GAUZENTES, remplaçant Monsieur le Maire indisponible, lisait le texte intégral de l’appel du Général de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 sur la B.B.C. à Londres invitant la population à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi :

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Puis elle lisait le message de Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’état à la Défense et aux Anciens Combattants  :

Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite. Il invitait ses compatriotes à poursuivre le combat par tous les moyens, partout dans le monde. Refusant l’abaissement de la France, il déclarait : « quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Vaincue, occupée, la France sombrait dans la résignation, avant d’être entraînée par ses chefs dans la collaboration. Pour ceux qui refusaient cette fatalité, l’appel du général de Gaulle fut un espoir… Ce jour-là, débutait la lutte pour la renaissance française, qui devait conduire la France, à la Libération, à retrouver son rang et sa place dans le concert des nations.

En ce 18 juin, nous rendons hommage au chef des Français Libres, dont la voix, dans les heures les plus sombres de notre Histoire, incarna l’espoir. Nous rendons également hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui rallièrent Londres et le général de Gaulle, dès juin 1940, pour poursuivre la lutte à ses côtés.

Nous rendons hommage à celles et ceux qui rallièrent la France Libre partout dans le monde, sur les cinq continents, restant fidèles à une certaine idée de la France. Enfin, nous rendons hommage aux résistants de l’intérieur, qui luttèrent, en France, sur le sol métropolitaine, pour hâter la Libération du pays.

Dans les sables de Bir-Hakeim, sur les flots de l’Atlantique, dans les cieux de Russie ou dans les maquis d’Auvergne, la France Libre et la France Captive ne formèrent qu’un même idéal, celui de la Résistance, qui s’épanouit dans le creuset commun de la France Combattante.

Dès juin 1940, le général de Gaulle comprit que pour restaurer puis reconstruire la France, il aurait besoin de toutes les forces, de toutes les énergies. Ce fut sa grandeur, aussi, que de rassembler et de fédérer autour de lui, en ces heures tragiques, toutes les sensibilités de notre pays. Ensemble, ces femmes et ces hommes devaient écrire l’une des plus belles pages de notre Histoire. La France Libre fut une épopée, une geste épique dont chaque Français Libre, chaque résistant, écrivit un ligne.

Au Mont Valérien, une phrase gravée dans la pierre résume leur combat : « nous sommes ici pour témoigner devant l’Histoire que de 1939 à 1945, ses fils ont lutté pour que la France vive libre ».

N’oublions pas le courage de ces hommes. N’oublions pas leur engagement et leurs sacrifices. Que la mémoire de ces patriotes demeure, comme un exemple à méditer pour les générations futures.

Josette GAUZENTES clôturait sa lecture, comme le fait traditionnellement François JOLIVET, par ces mots :

VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE, VIVE SAINT-MAUR

Salut aux PompiersPuis accompagnée des Présidents des Anciens Combattants, elle saluait les participants.

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Fête du cheval

Le comité des fêtes, en partenariat avec la Mairie, organisait dimanche 15 juin sa 19e fête du cheval. Arrivée un peu en retard je n’ai pas pu assister au début du spectacle… mais ce que j’en ai vu ensuite m’a quelque peu impressionnée. Il y eut en majorité les présentations du « Vargas Show équestre ». Ce groupe présentait leurs chevaux dans diverses animations :

– Le mini-maxi où un magnifique Comtois (cheval de trait) « Didou » évoluait avec un poney shetland

– Numéro de Voltige : Grégoire debout en équilibre sur la croupe du Comtois nous présente divers sauts et figures. Un grand numéro traditionnel de cirque qu’il partage avec « Didou »

– La Poste : Le cavalier (Grégoire toujours) se tient debout un pied sur chaque cheval « en poste ». Un à un, trois autres chevaux passent entre ses jambes,il doit alors saisir les guides. Il conduira, toujours debout sur ses deux chevaux l’étrange équipage « La Poste à cinq ». Ce sont les Hongrois (les cow-boys de Hongrie) qui utilisaient cette méthode pour ramener les chevaux des pâturages.

– La Liberté : Thierry nous présente les évolutions de cinq chevaux. La beauté de ce travail est remarquable. Les chevaux ne sont pas stressés et d’ailleurs sont enrênés au minimum. Des animaux qu’on peut rencontrer dans les prés, surement pas des pur-sang arabes, des chevaux de loisirs dressés à travailler pour le spectable.

– La valse à trois : Grégoire fait valser trois chevaux. A noter qu’il faut plus de 2 ans pour apprendre les bêtes à valser.

– Tour à tour, avec « Indi » puis avec « Attaway », Thierry et Grégoire présentent quelques exercices de dressage.

– puis avec « Titoune », ensemble, ils cloturent le spectacle.

Tous ces numéros étaient entrecoupés par les présentations d’autres artistes. Les Clowns en Folie assuraient l’animation musicale, le cirque du Gamin présentait un numéro à trois. pour ce dernier, un animateur était entouré d’un magnifique Baudet du Poitou et d’un gentil toutou. Et puis aussi, il y avait Gwladys…. mais, elle mérite un paragraphe pour elle toute seule…

Gwladys LEFEVRE est l’enfant du pays… une petite qui s’est élevée sur la commune !!!! Elle a grandi et est devenue une joli jeune fille qui met en scène sa passion pour les chevaux et principalement pour « Cuanto ». Bravo Gwladys… nous avons aimé ta présentation. Et même si Cuanto a essayé de te jouer quelques tours

nous sommes fiers de t’applaudir….

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Familles Rurales a 50 ans : Joyeux Anniversaire !!!

Ce samedi 7 juin l’Association FAMILLES RURALES de Saint-Maur fêtait ses 50 ans et avait organisé une grande journée festive autour de cet événement.

Cela a commencé le matin dès 9 h 30 par une randonnée de 8 kms autour du bourg. Dommage que les Saint-Maurois ne se soient pas précipités pour soutenir leur association, mais le groupe s’est élancé joyeusement dans la campagne environnante vers les Planches, même le Président National était là !!!..

Un petit ravitaillement sympathique au coin du gymnase à mi parcours, le temps que les derniers rattrapent les plus rapides, et nous attaquons vaillamment les derniers kilomètres via les passerelles et les chemins. Arrivés derrière la Mairie, nous partageons un dernier verre avec Monsieur le Maire qui a déserté un instant son bureau pour venir nous rejoindre.

Thierry DAMIEN

L’après midi se poursuivra par des jeux et démonstrations divers.

A 17 h 30 nous étions conviés à la cérémonie officielle de cet anniversaire. Laurent CHAVIGNAUD, nouveau président de l’association retraçait un bref parcours de ces 50 années qui ont vu les activités et services évoluer au gré du temps. « Même s’ils sont différents sur la forme, les valeurs défendues par le mouvement Familles Rurales sont restées bien présente et ont parfaitement traversé ce demi siècle d’existence ». Il rappelait également les noms des différents présidents élus au cours de toutes ces années : en 1958 Mr LUNEAU, en 1980 Mme ETIEVE, en 1994 Mme DUDEFANT, en 1995 Mr DAMIEN, en 2001 Mme LEAUMANS, en 2004 Mr MOREAU et lui-même depuis janvier 2008.

Il laissait ensuite la parole à Yvette TRIMAILLE, qui relatait son entrée dans Familles Rurales de Saint-Maur d’abord, puis à la Fédération Départementale pour enfin devenir Présidente de la Fédération Régionale. Elle remerciait tous ceux qui l’ont entouré et également la municipalité et ses services sans le soutien desquels rien n’aurait été possible.

Thierry DAMIEN, à son tour, reprenait ce petit voyage dans le temps. Pour lui l’aventure a commencé en 1989 avec la création du premier centre de Loisirs « La Ruche » ou il fut directeur adjoint. Depuis, désormais habitants de la commune, il préside un temps aux destinées de l’association communale et devient administrateur à la fédération départementale, il est maintenant Président National… Il tint avant tout à avoir une pensée pour Hélène DUDEFANT qui œuvra pendant de longues années au sein de l’association.

François JOLIVET rappelait enfin dans quelles conditions les premiers services aux familles ont été créés en fin de guerre : pour venir en aide aux veuves et orphelins. Il assurait que l’association communale est très importante parce qu’en fait elle créé un « ciment » d’une part entre les familles et d’autre part à donner aux élus un interlocuteur…

Il rappelait combien nos aînés ont peiné pour l’achat par exemple d’une première voiture, d’un premier bien… aujourd’hui ont se saisi de la chose en ne pensant pas à demain…Il appartient à l’association de faire comprendre aux familles combien il est important de se soucier de « demain ». On ne peut rien construire sans voir demain et pour cela il faut des valeurs… et c’est pour partager ces valeurs que vous vous mettez au service des autres.

Je n’oublie pas tous les gens qui donnent sans chercher à recevoir, les gens qui s’engagent parce qu’ils ont la foi en quelque chose. Le pire de tout c’est d’avancer sans savoir où l’on va… mais ce n’est pas le cas à SAINT-MAUR.

Le retour dans le temps n’aurait pas été complet, si les acteurs de 1958 n’avaient pas été honorés. Deux Saint-Maurois, Jean DION et Mme PONROY reçurent la médaille de la Famille tandis que la fille de Mr LUNEAU la recevait au nom de son père, décédé en 1978.

Le point fort de cette journée sera atteint vers 18h30 quand l’association dévoilera la sculpture réalisée par Denis LHOURS. A noter que comme toute belle dame, cette dernière a résisté, s’est fait attendre, avant de se dévoiler complètement à nos yeux admiratifs… (Les nœuds étaient bien faits !!!).

La soirée s’est terminée en chansons… puisqu’au cours du repas il était organisé un karaoké.

La statue ne veut pas se montrer !!

Ca y est elle tombe enfin le voile ! Admirez !