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11 novembre : souvenez-vous…

Les enfants participent à la cérémonie

 

Rassemblés autour de François JOLIVET, les saint-maurois furent nombreux cette année encore pour suivre la cérémonie du 11 novembre. Après la remise des médailles, et avant la lecture du message de Nicolas SARKOZY nous avons écouté le message des anciens-combattants puis le discours de notre maire que j’ai retranscris ci-dessous :

« La tradition républicaine nous rassemble aujourd’hui comme chaque année dans ce même lieu de notre commune situé entre notre église et notre mairie. Nous sommes réunis devant le tombeau des enfants morts pour la France. Nous sommes réunis pour honorer celles et ceux qui au détour de leur vie ont rencontré la mort.

Nous sommes réunis plus particulièrement se souvenir aussi de celles et ceux don les pas les avaient conduits dans le nord-est de la France dans une guerre qui devait être courte et qui devait s’éteindre vite mais qui en réalité allait être longue dévastatrice et meurtrière. De la fleur au fusil de 1914 a succédé en 1918, et les années suivantes, la construction de ces tombeaux ; plus que des tombeaux ils sont la mémoire physique de la souffrance de ces soldats et ces civils, ils sont la mémoire du sang versé pour nous leurs camarades ont demandé qu’ils soient construits ; ceux qui sont revenus.

Ses tombeaux que nous disent-ils ? : Souvenez-vous de nous !

  • Souvenez-vous de nous parce que nous sommes morts dans une guerre que nous n’avons pas toujours compris.
  • Souvenez-vous parce que nous avons laissé derrière nous celles et ceux que nous avons tant aimé.
  • Souvenez-vous vous de nous parce que nous n’avons pas été retrouvés et que nos corps n’ont pas été ramenés sur la terre de nos communes car enterrés par les bombes sur le front.
  • Souvenez-vous vous de nous parce que nos restes non identifiables sont dans l’ossuaire de Douaumont ou parfois d’ailleurs nous nous sentons bien seuls.
  • Souvenez-vous de nous nous les « sans-vie » nous les « sans-tombes » engloutis par la guerre.
  • Souvenez-vous vous de nous car nous méritons votre respect, la mémoire de notre malheur et de nos familles doivent perdurer.
  • Souvenez-vous de nous en venant chaque année devant notre tombe, celle que nos camarades ont construits que l’on appelle les Monuments aux morts.

Voilà ce que pourraient nous dire ses soldats, ses enfants de France, morts pour notre patrie.

Chacune ou chacun d’entre vous ont j’en suis sur en possession ou ont vu un jour ces merveilleuses cartes postales que les poilus adressaient à leur famille. ces cartes postales coloriées aux couleurs vives ou souvent dans l’un des coins on retrouvait le dessin de la rose rouge, si rouge, si rouge comme le sang versé par ces soldats.

Les récipiendaires

 

Je vais vous donner lecture de l’une d’entre elles non pas dans son intégralité mais dans certains de ces passages, l’auteur est aujourd’hui inconnu car c’est une carte retrouvée, elle est signée Raymond :

Je cite :

« ma bien-aimée, pardonnez moi de n’avoir pu vous écrire plus tôt le voyage a été long et fatiguant mais nous sommes enfin arrivés. Ici tout est détruit, les villages ont été rasés par les combats, les forêts n’existent plus. Avec mes camarades nous sommes tous solidaires et après l’apprentissage nos savons nous orienter dans les tranchées. Ici c’est un autre monde que je découvre.Dites à Jean que je l’embrasse. Je pense toujours à vous deux et j’espère que tout se passe bien. Je vous reviendrais. Je vous embrasse.PS le courrier n’est pas souvent distribué ne vous inquiétez pas si mes réponses sont tardives »

Voilà ce qu’est la guerre : des familles déchirées ? séparées et de l’inquiétude. C’est ce que vivent encore nos soldats et leurs familles. Je veux parler de celles et ceux que la France a projeté sur le théâtre des opérations extérieures, celles et ceux qui ne nous reviennent pas méritent aussi d’être honorés aujourd’hui dans notre histoire contemporaine. Alors que ce soit le 11 novembre ou un autre jour peu importe, leur mémoire doit survivre au temps qui passe.

Alors ce 11 novembre 2011 ayez une une pensée pour tous ceux dont l’engagement pour notre pays notre patrie l’a été au péril de leur vie et gardons en mémoire ces cartes postales aux couleurs criantes, au rouge des roses, témoignage aussi de leur sang versé.

Vive Saint-Maur, vive la république et vive la France. »

le Monument aux Morts. 11.11.2011
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11 novembre 2010

La montée des couleurs
La montée des couleurs

Quatre vingt douzième commémoration de l’armistice de 1945, elle a désormais lieu sans la présence de « poilu » puisque le dernier a disparu en 2008. Mais les traditions perdurent et à Saint-Maur, comme ailleurs cette cérémonie accueille toujours un public nombreux.

Remise de gerbe
Remise de gerbe

Après la levée des couleurs, la remise de gerbe devant le monument, il est procédé à  la lecture de la liste – trop longue liste – des noms figurant sur le monument. Les enfants des écoles,stoïques sous  la fine pluie qui accompagne cette cérémonie, entonnent la Marseillaise dirigés par leur professeur.

Viennent ensuite les discours d’abord celui de l’association des anciens combattants puis celui de notre maire, François JOLIVET.

La lecture des noms figurant sur le monument
Les enfants attendent sagement pour chanter

Le 11 novembre est un jour du souvenir et doit être aussi un jour d’espérance et d’engagement pour que vive la France au sein d’une Europe unie apaisée et fidèle à ses valeurs. Hugues DALLEAU président général de l’union nationale des combattants.

Pour retrouver le discours de François  JOLIVET,11 novembre 2010 tel que j’ai pu le retranscrire.

Un public toujours nombreux
Un public toujours nombreux

A l’issue de la cérémonie, tous se retrouvent autour du verre de l’amitié, non sans que traditionnellement François JOLIVET ait salué les pompiers.

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11 novembre 2009, les jeunes générations présentes et actives

A 380
A 380

Cela fait 79 jours que l’on ne t’a pas vu Mounaïm…

Quatre-vingt-onzième anniversaire de l’Armistice oblige, le maire, François JOLIVET  et les associations d’Anciens Combattants avaient convié la population à la cérémonie commémorative ce mercredi 11 novembre. Nous étions nombreux a avoir répondu à cette invitation. Même l’A 380 s’est permis une petite visite, mais délicatement, il s’est vite détourné vers la campagne environnante…. (oups l’antenne a eu chaud !!!)

Ils chantent la Marseillaise
Ils chantent la Marseillaise
En 2e place mon pompier préféré !
En 2e place mon pompier préféré !

Très traditionnelle, la cérémonie respecte le protocole habituel. Les pompiers sont en place à droite du monuments aux morts, leur font face les porte-drapeaux. Les couleurs sont hissées, une gerbe est déposée, le nom de chacun des soldats « mort pour la France » est rappelé. Il faut noter que la Marseille n’est, aujourd’hui, pas diffusée par la sono… les enfants des écoles ont accepté de venir chanter notre hymne national et sous la direction de leur professeur ils se sont livrés avec brio à cette démonstration patriotique.

Les jeunes générations sont associées
Les jeunes générations sont associées
Mr DEGUILLE est décoré
Mr DEGUILLE est décoré

Comme souvent, les autorités profitent de ces cérémonies pour remettre les médailles aux anciens combattants. C’était le cas ce matin ou Messieurs DEGUILLE et ALIBERT ont reçu une distinction. Moments d’émotion pour ces récipiendaires qui reçoivent ainsi la reconnaissance de la nation pour laquelle ils ont combattu. Toute petite, mais très concentrée dans son rôle , Maëlys, jolie hôtesse  présentait les médailles en attendant leur remise.

Puis le président de l’Association des Anciens Combattants lit son message. C’est ensuite François JOLIVET qui délivre le message de  MR FALCO secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants avant d’ajouter  quelques mots personnels à cette cérémonie.

Les récipiendaires
Les récipiendaires

mise à jour : la page de la Nouvelle République du 14 novembre : ici

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18 juin : 68e anniversaire

Hommage aux MortsA l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire de l’appel historique du 18 juin 1940, par le Général de Gaulle, la population était invitée à la cérémonie qui avait lieu devant le monument aux Morts. Après la levée des couleurs, un hommage était rendu aux Morts tandis que résonnaient la sonnerie aux Morts puis la Marseillaise. Puis, Madame GAUZENTES et les Présidents d’Association d’Anciens Combattants déposaient une gerbe devant le monument.

Enfin Mme GAUZENTES, remplaçant Monsieur le Maire indisponible, lisait le texte intégral de l’appel du Général de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 sur la B.B.C. à Londres invitant la population à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi :

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Puis elle lisait le message de Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’état à la Défense et aux Anciens Combattants  :

Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite. Il invitait ses compatriotes à poursuivre le combat par tous les moyens, partout dans le monde. Refusant l’abaissement de la France, il déclarait : « quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Vaincue, occupée, la France sombrait dans la résignation, avant d’être entraînée par ses chefs dans la collaboration. Pour ceux qui refusaient cette fatalité, l’appel du général de Gaulle fut un espoir… Ce jour-là, débutait la lutte pour la renaissance française, qui devait conduire la France, à la Libération, à retrouver son rang et sa place dans le concert des nations.

En ce 18 juin, nous rendons hommage au chef des Français Libres, dont la voix, dans les heures les plus sombres de notre Histoire, incarna l’espoir. Nous rendons également hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui rallièrent Londres et le général de Gaulle, dès juin 1940, pour poursuivre la lutte à ses côtés.

Nous rendons hommage à celles et ceux qui rallièrent la France Libre partout dans le monde, sur les cinq continents, restant fidèles à une certaine idée de la France. Enfin, nous rendons hommage aux résistants de l’intérieur, qui luttèrent, en France, sur le sol métropolitaine, pour hâter la Libération du pays.

Dans les sables de Bir-Hakeim, sur les flots de l’Atlantique, dans les cieux de Russie ou dans les maquis d’Auvergne, la France Libre et la France Captive ne formèrent qu’un même idéal, celui de la Résistance, qui s’épanouit dans le creuset commun de la France Combattante.

Dès juin 1940, le général de Gaulle comprit que pour restaurer puis reconstruire la France, il aurait besoin de toutes les forces, de toutes les énergies. Ce fut sa grandeur, aussi, que de rassembler et de fédérer autour de lui, en ces heures tragiques, toutes les sensibilités de notre pays. Ensemble, ces femmes et ces hommes devaient écrire l’une des plus belles pages de notre Histoire. La France Libre fut une épopée, une geste épique dont chaque Français Libre, chaque résistant, écrivit un ligne.

Au Mont Valérien, une phrase gravée dans la pierre résume leur combat : « nous sommes ici pour témoigner devant l’Histoire que de 1939 à 1945, ses fils ont lutté pour que la France vive libre ».

N’oublions pas le courage de ces hommes. N’oublions pas leur engagement et leurs sacrifices. Que la mémoire de ces patriotes demeure, comme un exemple à méditer pour les générations futures.

Josette GAUZENTES clôturait sa lecture, comme le fait traditionnellement François JOLIVET, par ces mots :

VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE, VIVE SAINT-MAUR

Salut aux PompiersPuis accompagnée des Présidents des Anciens Combattants, elle saluait les participants.