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Visite guidée à Saint-Maur – 1 –

N’en déplaise à certains qui prétendent qu’il n’y a rien à voir dans notre département… l’office de tourisme de Châteauroux, dans le cadre de ses « rendez-vous de l’été », proposait une visite guidée sur notre commune.

J’avais retenu cette information affichée sur le panneau électronique et à 15 h 00 j’arrivais place de l’Église où attendait déjà quelques personnes accueillies par Josette GAUZENTES et la déléguée de l’Office de Tourisme, Marina COLLET.

Josette GAUZENTES et Marina COLLET
Josette GAUZENTES et Marina COLLET

Pour l’occasion, Josette GAUZENTES, était notre guide. Elle commença par une présentation générale de la commune. Elle indique qu’en superficie notre commune se classe en second derrière Vendoeuvres et que pas moins de 570 noms de lieux y figurent. Le bourg, point central, est divisé par la vallée de l’Indre. Cette particularité fait qu’on la qualifie souvent de « Ville à la Campagne ».

Avec la grosse chaleur de ce samedi 30 août,  il fut très apprécié de commencer par la visite de l’Église. Celle-ci renferme les reliques de Saint-Maur, authentifiées comme telles. Elle précise que pendant la révolution elles furent placées à l’abri dans une ferme à la Carrorie grâce aux bons soins de l’abbé Charbonnier. Elles étaient exposées chaque année,  le 15 janvier. Cette église construite au XIe ou début XIIe siècle, était beaucoup plus petite que son aspect actuel. Le collatéral sud fut rajouté au XVIe siècle. Il reste toujours les vestiges d’anciennes ouvertures dans le corps principal. Les vitraux existants sont datés (1875) et signés. On trouve encore les anciens fonds baptismaux datant du 18e et les actuels du 19e.

Saint-Maur disciple de Saint-Benoît
Saint-Maur disciple de Saint-Benoît

De nombreux tableaux ornent les murs. Tous restaurés, ils sont particulièrement magnifiques. On peut, entre autres, voir « Élisabeth et Saint-Joseph » datant de 1800, le chemin de croix (1860), et Saint-Maur restauré bénévolement mais de façon remarquable.

Une statue de la « Vierge et l’enfant » classée, en bois polychrome, datée du 15 siècle, a été restaurée et est présentée, protégée par une vitre, dans le collatéral sud. A noter que les statues existantes ont été « données » par un curé à qui elles ne plaisaient pas. Dans la chapelle  Nord, une statue de Saint-Joseph, également restaurée est présentée de même.

Une parenthèse est ici faite sur l’extérieur de l’Église ou se situait le cimetière jusqu’en 1872. Pour des questions évidentes de salubrité, il n’était plus question de le conserver ici. Il fut d’abord décidé d’inhumer les personnes à Châteauroux, puis suite à la construction d’un tombeau familial sur un terrain au nord de la commune, on accepta peu à peu l’idée du déplacement du cimetière. Chacun ici se remémore la commune qu’il a connu dans son enfance, la vielle pompe à laquelle les anciens venaient chercher l’eau… l’orme qui fut abattu, après qu’on ait tenté en vain de le faire classer… le curé « le p’tit Jules » qui laisse un grand souvenir dans les mémoires communales…

Retour à la chaleur ambiante, et petit passage vers le cadran solaire qui orne le mur ainsi que la pierre au dessus, probablement issue d’une tombe et qui peut représenter un  hommage à la fertilité, à Dieu, au Printemps, à l’Eté ?…

… la suite fera l’objet d’un prochain article…