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Faits de saison, actualité Vie de la cité

11 novembre 2009, les jeunes générations présentes et actives

A 380
A 380

Cela fait 79 jours que l’on ne t’a pas vu Mounaïm…

Quatre-vingt-onzième anniversaire de l’Armistice oblige, le maire, François JOLIVET  et les associations d’Anciens Combattants avaient convié la population à la cérémonie commémorative ce mercredi 11 novembre. Nous étions nombreux a avoir répondu à cette invitation. Même l’A 380 s’est permis une petite visite, mais délicatement, il s’est vite détourné vers la campagne environnante…. (oups l’antenne a eu chaud !!!)

Ils chantent la Marseillaise
Ils chantent la Marseillaise
En 2e place mon pompier préféré !
En 2e place mon pompier préféré !

Très traditionnelle, la cérémonie respecte le protocole habituel. Les pompiers sont en place à droite du monuments aux morts, leur font face les porte-drapeaux. Les couleurs sont hissées, une gerbe est déposée, le nom de chacun des soldats « mort pour la France » est rappelé. Il faut noter que la Marseille n’est, aujourd’hui, pas diffusée par la sono… les enfants des écoles ont accepté de venir chanter notre hymne national et sous la direction de leur professeur ils se sont livrés avec brio à cette démonstration patriotique.

Les jeunes générations sont associées
Les jeunes générations sont associées
Mr DEGUILLE est décoré
Mr DEGUILLE est décoré

Comme souvent, les autorités profitent de ces cérémonies pour remettre les médailles aux anciens combattants. C’était le cas ce matin ou Messieurs DEGUILLE et ALIBERT ont reçu une distinction. Moments d’émotion pour ces récipiendaires qui reçoivent ainsi la reconnaissance de la nation pour laquelle ils ont combattu. Toute petite, mais très concentrée dans son rôle , Maëlys, jolie hôtesse  présentait les médailles en attendant leur remise.

Puis le président de l’Association des Anciens Combattants lit son message. C’est ensuite François JOLIVET qui délivre le message de  MR FALCO secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants avant d’ajouter  quelques mots personnels à cette cérémonie.

Les récipiendaires
Les récipiendaires

mise à jour : la page de la Nouvelle République du 14 novembre : ici

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Faits de saison, actualité Vie de la cité

Toujours en service….

Mounaïm, combien encore à attendre ? 52 jours déjà… sans un neveu qui nous manque …

Notre maire,François JOLIVET,  c’est connu, nous régale toujours de quelques citations ou bons mots. Ainsi au début du mandat en cours, pour accueillir son nouveau Conseil Municipal, il avait dit :

Nous sommes ici pour servir et non pour se servir

dsc09403Ce soir  avait lieu la réunion de la réserve communale de sécurité civile de Saint-Maur, qui devait faire le compte rendu de l’action du 14 juillet. Ce soir là, on nous avait demandé d’assurer la sécurité des habitants de la commune et des voisins (de la banlieue…!!!) en dirigeant circulations des voitures et des piétons. Malgré quelques petites remarques, nécessaires à l’amélioration du système, le bilan global a été très positif. Les véhicules ont été dirigés vers les parkings des prairies et les piétons ont pu se rendre sur les lieux du feu d’artifice en toute sécurité. De même à l’issue de la manifestation, l’évacuation a été, somme finalement très rapide compte tenu du grand nombre de visiteurs. Tous revêtus de notre gilet jaune fluo nous étions facilement identifiés par la population qui dans l’ensemble nous réserva le meilleur accueil (les grincheux auraient du rester couché… ou mieux venir nous aider !); plus d’un fut étonné de rencontrer notre maire ainsi vêtu et occupé à une tâche où on ne l’avait jamais vu….

Voilà comment la sécurité de tous a pu être assurée grâce à des bénévoles qui ont accepté de donner du temps sur cette soirée d’été et festive.

Une petite collation nous était ensuite offerte pour terminer la soirée. Jean PRODAULT, adjoint et responsable de la R.C.S.C. dirigeait les opérations et assurait la mise en place du buffet. Pas de repos encore pour notre maire…. appliquant à la lettre cette autre citation :

il faut dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit

il s’est emparé du plateau de fromages et a entrepris de faire lui même le service.

du Saint(e)-Maur(e) bien sûr !
du Saint(e)-Maur(e) bien sûr !

Comme quoi servir les autres peut cacher de multiples tâches !!!

On dit que notre commune est enviée…. on se demande pourquoi ?

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Exposition avec Rose-Mandarine

Grand-mère
Grand-mère
Une "élève" devant ses oeuvres
Une "élève" devant ses oeuvres

Chaque fin d’année l’association Rose-Mandarine expose ses réalisations dans la salle du Conseil. Le conseil Municipal a tenu à rendre hommage à cette association en réunissant deux activités l’une municipale – la rencontre de sculpteurs, et l’autre,  l’association soutenue par la commune.

François JOLIVET a dit

Pendant le discours
Pendant le discours

Les êtres cultivés sont forcement moins bêtes et donc leur esprit s’élève. Ils comprennent donc plus de choses ;  ce qui leur permet normalement d’avoir une autre vue,  une autre approche sur la nature humaine,  sur leur destin, sur leur devenir  et surtout cela leur permet de répondre « pourquoi sommes nous là ? » Rose mandarine Pascale Abromovici s’est :  faire apprendre avec succès, découvrir des parcours initiatiques autour de la peinture, de l’art graphique : aquarelles, peintures….

Vous avez su créer une émulation qui va dans le bon sens, c’està dire la persévérance et  l’amélioration de soi- même avec un pinceau dans les mains.

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Culture et loisirs Vie de la cité

Un 14 juin parce que Saint-Maur le vaut (veau !) bien !

La venue de la Garde Républicaine à Saint-Maur a été l’occasion d’une journée très spéciale sur la commune.

Arrivée des Anciens combattants et Portes-drapeaux
Arrivée des Anciens combattants et Portes-drapeaux

Après la célébration de la messe par l’aumônier de la Garde Républicaine, et en compagnie des Sonneurs du Cercle de St-Hubert, une cérémonie avait lieu au Monuments aux Morts.

Il semblait qu’il s’agissait d’une des traditionnelles célébrations organisées avec les associations d’anciens combattants, puisqu’ils étaient présents et que le déroulement semblait quasi identique… cependant, le 14 juin que pouvait-on commémorer ?

La gerbe a été déposée
La gerbe a été déposée

Les associations étaient à leur place habituelle, mais, cette fois un détachement du  517e régiment du Train avait pris place derrière le Monument et dirigeait la cérémonie. La pose de gerbe effectuée le maire, François JOLIVET, commença son discours.

Il commença par ces mots :

Nous voilà réunis, rassemblés autour de l’un des symboles de notre République ce Monument aux Morts de notre commune celui où le nom des enfants de Saint-Maur sont gravés dans le marbre, celui qui porte la trace de ceux qui un jour sont tombés au champ d’honneur pour la liberté, l’égalité et la fraternité…

Nous sommes là et pourtant rien au calendrier de notre république, rien à l’agenda de notre pays, rien d’exceptionnel en soi si ce n’est le calendrier de notre commune notre petite commune du cœur de France qui fête le 20e anniversaire de sa fête du Cheval.

Discours du Maire
Discours du Maire

Il remercie ensuite les membres du Comité des Fêtes et les associations qui ont œuvré pour qu’ait lieu cette journée. Puis il salue la présence de la Garde Républicaine dont il retrace l’histoire qu’il arrive a rattacher à notre commune à travers la destinée du Général Bertrand qui habita notre commune à Laleuf et  qui

Pompiers militaires et anciens combattants
Pompiers militaires et anciens combattants

le quatre octobre 1802 mis à la signature de Napoléon, à l’époque 1er consul, le décret qui créa la garde Républicaine. L’exceptionnel pour nous est de savoir que l’un des premiers colonels ayant commandé l’un des trois régiments composant la garde était le colonel RABBE un ancien tambour major qualifié d’aventurier mais aussi ancien compagnon du 1er consul…  Blessé le 14 juin 1800 à Marengo il servit comme commandant de la garde du consul, fidèle parmi les fidèles il prit le commandement de la garde Républicaine dès sa création. Exceptionnel pour nous, un hasard peut-être, mais pourquoi un hasard ? C’est qu’aujourd’hui nous somme le 14 juin 2009 soit 209 années jour pour jour date anniversaire de la bataille de Marengo. Celle où le 1er consul Napoléon dut résister à une armée de 55 000 autrichiens. Les experts militaires, les historiens politiques disent que cette bataille fut une des plus belles victoires de l’armée française et que sans elle la République en France n’aurait pas pu survivre et que le 1er consul Napoléon ne serait jamais devenu Napoléon 1er, l’empereur des Français…

…Il indique ensuite qu’il aurait été inconcevable de ne pas associer  les  enfants morts pour la France à cet honneur qui nous est fait par la Garde en venant sur notre commune.

N’oublions pas qu’ils sont le premier rempart, le dernier rempart, le seul rempart protégeant nos valeurs et notre mode de vie notre sécurité ils sont les gardiens …celui de la liberté celui de l’égalité, celui de la fraternité. Merci à la Garde, Vive la République vive saint Maur et vive la France.

Un public nombreux assistait à cette cérémonie
Un public nombreux assistait à cette cérémonie

A suivre…

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Autour de nous Culture et loisirs

L’orage est passé, les voisins font la fête.

dsc00010J’ai toujours préféré aux voisins, les voisines, chante Renan Luce… peut importe, à Saint-Maur voisins et voisines n’avaient pas de préférence et se sont retrouvés avec grand plaisir….

dsc00011Ce sont pas moins de 12 sites sur la commune qui ont accueillis tous ceux qui ce soir souhaitaient sortir de leur maison et aller à la rencontre de ceux qui vivent à leur côté, dans le même hameau, la même rue.

Le lotissement des Côteaux n’a pas failli à la règle et une réunion sympathique se tenait dès 19 h 00 à l’intersection des Côteaux 1 et des Côteaux 2. Heureusement, la météo était plus clémente que la veille, les orages avaient déserté le département, et si nous n’avions pas une forte chaleur c’est du moins avec le beau temps que c’est déroulée cette agréable soirée.  Plus tard, se sont joints à notre réunion, notre maire François JOLIVET et son adjointe Chantal AUDOUX qui avaient tenu à venir visiter chaque quartier participant.

A la vôtre
A la vôtre
Il y a encore quelques restes....
Il y a encore quelques restes....

Pour cet « apéritif dinatoire »,  chacun avait apporté de quoi partager… que ce soit sur des petits ou grands  plats ou…  dans des bouteilles !!!. C’est un moment si convivial  que la soirée passe fort vite et malgré cette  chaleur amicale, c’est tout de même – un peu- frigorifiés que l’on regagne nos domiciles respectifs… ravis d’avoir fait la connaissance de nouveaux voisins… et d’avoir passé un bon moment avec tous les autres.

L’année prochaine, on reviendra !!!

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Vie de la cité

8 mai 1945 – 8 mai 2009

François JOLIVETLe maire nous avait convié à la cérémonie du 8 mai à 10 h 45…. mais mon vélo et moi nous sommes arrivés un peu en retard… je n’ai donc pas pu entendre le discours officiel de Jean-Marie Bockel… mais vive Internet… je l’ai trouvé et on pourra le lire 8-mai-2009-

Traditionnellement le maire, François JOLIVET nous livre ensuite quelques mots, sa contribution personnelle à cette manifestation. Mais cette fois, pour s’exprimer derrière le ministre il a choisi de faire lecture d’un document écrit par l’adjudant-chef Jacques ANTOINE, qui après avoir lu dans un journal, « connu pour le choc de ses mots et de ses photos », les commentaires qui avaient été faits sur la section de 30 soldats qui avait perdu 8 hommes, alors que le France était sur le théatre des opérations.

Ce document m’a ému, j’espère que cela sera pareil pour vous… C’est un sous-officier qui parle et réagit avec son cœur, il s’adresse à la journaliste qui après avoir payé 50 000 dollars ces photos et cette interview est rentrée en France.

Je suis un enfant du 8 et c’est à ce titre que je vous écris. Entendez 8, comme 8ème RPIMa, sigle que vous connaissez depuis peu. Et enfant, car j’y ai fait toute ma carrière de parachutiste.
Un régiment de parachutistes vu de l’extérieur c’est un monde qui vit derrière des murs, c’est un microcosme opaque, une société hiérarchisée: « Oui chef ! Non chef ! » C’est aussi un monstre froid qui broie les personnalités et transforme l’humain en machine. Les gradés ne font rien, les soldats balaient les couloirs et tout le monde est payé par la République.
C’est ce que beaucoup se plaisent à dire pendant que les autres se satisfont à le croire. Les Français ne connaissent pas leur armée, on le sait. C’est ce que beaucoup se plaisent à dire pendant que les autres se satisfont à le croire. Les Français ne connaissent pas leur armée, on le sait.
En vérité ce régiment, c’est une communauté d’hommes et de femmes (depuis peu chez nous) qui réagissent aux mêmes valeurs, aux mêmes codes et chez laquelle on va trouver de la solidarité, de la fraternité, de l’amitié. C’est un petit univers où tout le monde se parle, se reconnaît. Un endroit où il est interdit de laisser quelqu’un en arrière. Un endroit où les relations sont franches, où les chefs disent « Suivez-moi ! Et pas « En avant ! »
C’est aussi un endroit où il faut se fatiguer, très souvent se dépasser, aimer et souffrir et toujours tenter d’approcher l’excellence. On y rit parce qu’il y a de l’humour, on y pleure aussi car les fautes et les échecs s’ils peuvent être parfois pardonnés sont toujours sanctionnés. Les médiocres sont écartés et le manque d’enthousiasme est condamné. On se dit les choses sans détours et la camaraderie fait le reste. Nos familles sont impliquées dans notre vie de parachutiste et vivent au rythme de nos joies et de nos peines.
Nous saluons les trois couleurs, nous nous redressons pour la Marseillaise, respectons une foule de valeurs qui ailleurs sont devenues des « gros mots ».
Nous aimons notre chef et notre chef nous le rend bien.
Notre prière.
« Mon Dieu donnez moi ce qui vous reste »
«Donnez-moi ce que les autres ne veulent pas ».
Je viens d’écrire ceci pour vous apprendre ce qu’est un régiment de parachutistes.
On sait vivre dans des situations extrêmes, on sait aller à la guerre et l’on sait aussi y mourir. Cela vous le savez.
On a perdu 8 garçons du régiment et toute la presse en a parlé, des jours durant.
Naïvement, car parfois nous le sommes, nous avons cru que cette presse allait un peu s’intéresser à nous pour nous. S’intéresser à ces jeunes hommes qui se sont battus sans faiblir, à ce chef qui a sauvé les 22 qui restaient, le premier moment de surprise passé, alors que la section a toujours été à deux doigts d’être submergée, plusieurs heures durant.
Non, l’héroïsme ne doit pas payer car la presse s’est intéressée à tout autre chose, je ne détaille pas ce n’est pas mon propos.
En final arrive le reportage et vos photos qui font couler de l’encre et beaucoup parler.
Quel est mon point du vue et par là celui de bien d’autres alors que de ci, de là on vous reproche en bloc votre travail.
Quelqu’un de chez vous a voulu d’ailleurs désamorcer tous ces « grincements » en disant que votre journal n’était pas là pour faire la propagande de l’armée Française ?
Ce qui correspond à ce que dit l’Histoire contemporaine puisque la presse de l’Hexagone a très rarement soutenu l’armée française, elle avait plutôt des faiblesses pour ceux d’en face. Preuve que cela n’a guère changé d’ailleurs.
Alors ce reportage sur « La parade des talibans ».
Vous avez pris des risques en allant chez eux. Eux qui font passer les femmes après les chèvres !
Ils ont accepté c’est dire qu’ils avaient sacrément besoin de se confier… -de vos 50 000 dollars – !
Vous avez pris des photos. (Elémentaire pour une photographe journaliste !) et vous êtes revenue vivante. On est content, il est vrai que vous avez une bonne tête.
Le reportage ne nous gêne pas tous, bien que s’il n’avait pas été fait, il ne nous aurait pas manqué.
Les photos des talibans portant les équipements de nos gars tués nous choquent à divers degré mais c’est du matériel militaire et il ne permet pas de dire qu’il appartenait à tel ou tel. Cela reste en quelque sorte anonyme.
Mais, madame, la montre ???
La montre c’est un objet personnel ! Ce n’est pas du matériel militaire ! Une seule personne l’a reconnue du fond de la Basse Normandie et s’est effondrée pour la seconde fois en quinze jours, la mère du garçon.
C’est de l’info, avez-vous dit dans une interview !
Je sais lire et écrire, vous avez un niveau d’étude supérieur au mien alors en 10 lignes vous seriez certainement capable de me convaincre que cette photo de montre c’est de l’info ? On ne voit même pas la marque pour de l’info !
De l’info qui n’a touchée violemment qu’une personne en France, la mère. Touchée et coulée puisqu’elle l’a bien mouillée cette page 46 ! C’est vrai dans des statistiques une personne en larmes sur plusieurs milliers de lecteurs c’est négligeable en regard des exemplaires vendus.
Au nom de l’info, il y a quelque chose de glacial dans tout cela.
Nous ne sommes pas spécialement émotifs dans notre métier mais il arrive tout de même parfois que l’on réfléchisse avec le cœur.
Je ne vais pas vous insulter, je ne vais pas vous condamner, je veux simplement vous faire découvrir quelque chose.
Alors madame, avec la main droite positionnez vos doigts de chaque coté de votre larynx et serrez à peine. Après 2 ou 3 secondes si vous sentez comme de petits battements c’est que vous avez un cœur.
Alors servez vous en un peu dans votre travail…

traditionnel-salut-aux-pompiersNous sommes entourés de militaires aujourd’hui, nous avons des sapeurs-pompiers, nous sommes devant les enfants de Saint-Maur morts pour la France
… Ayons une pensée pour eux et rappelons nous que ces hommes en uniformes qu’ils soient militaires ou sapeurs-pompiers protègent, ils sont sur les pythons des remparts de notre liberté.

Un petit flottement dû à l’émotion et les applaudissements suivent cette intervention. Quelques larmes furtivement écrasées montrent que le message est passé et qu’encore une fois notre maire a su trouver les mots qui touchent.

Le publicJe reprends mon vélo qui m’attend sagement et je regagne mon domicile en pensant que j’ai bien de la chance que mes fils m’y attendent…