Catégories
A voir... Culture et loisirs

Exposition sur les métiers d’Art : Voyage au coeur du livre

expo-2008-st-maur-201x300
expo-2008-st-maur-201x300

Cette année, dans le cadre de son exposition sur les métiers d’art la commune nous propose un voyage au cœur du livre sous l’égide de Josette GAUZENTES et la commission chargée de la Promotion Culturelle et de la Communication.

Cinq artistes se sont associé à cette manifestation :  quatre relieurs-doreurs : Sandra TANGUY – Jean-Pierre ROUSSEAU- Martine LOCICERO – Antonio LÉAL et Mireille BALTAR, graveur.

il ne s’agit pas d’une exposition de livres divers et variés, (pour ça nous avons une bibliothèque…) mais bien un hommage rendu au Livre. Tous les secrets de sa naissance, nous y sont ici révélés, de la pâte à la feuille de papier, la gravure, l’art typographie, l’estampe et pour finir la reliure.

Les papiers
Les papiers
Le ferlet
Le ferlet

Différents ateliers illustrent la naissance du papier – papier chiffon, papier paille. Sont ici relatés les moulins à papier en Limousin et principalement le fameux « moulin à eau du Got » situé près de St-Léonard-du-Noblat.

Je ne soupçonnais même pas qu’une feuille de papier puisse avoir différentes origines végétales. Sont ainsi exposées des échantillons de feuilles réalisés à base de fibres d’iris frais ou sec, de fenouil, d’asperge, de glaïeul, de poireau, de lichen, de jonquille, et céleri et enfin de tulipe séché et fraîche. Et il en existe bien d’autres encore…

la typographie
la typographie

Le papier prêt, il faut imprimer le texte… vers 1437, Gutenberg invente la « typographie » (c’est l’art d’assembler les caractères mobiles) qui permet d’imprimer les livres en grand nombre au lieu de les écrire ou les dessiner.

gravure
gravure

Il reste enfin à relier toutes ces pages… C’est là que chaque relieur apporte sa propre identité, sa technique. Et c’est là la diversité de cette exposition qui est portée à notre regard.

la page imprimée
la page imprimée

Antonio LÉAL  dit : la reliure, c’est un art de s’exprimer, et l’acte de relier c’est aussi l’acte de conserver… Et conserver peut être s’en s’amusant et notre jeu est de jouer avec les matières, avec les structures, les couleurs…

Voici quelques phrases de François JOLIVET lors de son discours au vernissage de ce vendredi :

La commune de Saint-Maur vous invite à un voyage au coeur du livre. Plus qu’un voyage c’est en réalité un véritable parcours initiatique du temple des arts savants…

… Les artisans d’art contemporains du temps d’hier et du temps d’aujourd’hui. Ils sont les indispensables disciples de l’auteur pour que celui-ci continue à vivre. Mariés ensemble tous ces artisans de l’art partagent une même aventure, l’aventure du coeur libre. Ils sont les enzymes essentiels de son battement. Sans eux nulle pensée du genre humain n’aurait traversé le temps…

… Ils sont des artisans d’art de la mémoire collective, tous gardiens de secrets alchimiques : ils sont des êtres élus. Tous, nous avons un rôle à tenir dans nos vies, eux, leur mission c’est de conserver l’histoire des autres et donc notre histoire…

Merci… d’avoir répondu à notre invitation, nous vous disons notre fierté et l’honneur que vous consentez à cette petite commune de l’ouest de Châteauroux, répondant au nom de Saint-Maur. Saint-Maur, terre d’artisans d’art, Saint-Maur terre de culture… Qui en aurait douté ? Personne ! en tout cas pas Josette. Merci.

A NE PAS MANQUER : les démonstrations de fabrication de papier chiffon que proproseront les membres du moulin du got les 13 et 14 septembre

Il faut découvrir, observer et détailler sans retenue tous ces chefs-d’œuvre. Et sans nul doute, c’est une exposition qui vous laissera grande impression…

Catégories
A voir... Culture et loisirs Historiquement parlant Saint-Maur c'est beau

Visite guidée à Saint-Maur – 3 –

La 2e passerelle
La 2e passerelle

La dernière étape de notre après-midi nous mena vers le parc des Planches…

Nous avons donc franchi les trois passerelles successives en admirant au passage notre environnement… La Vilaine, la Jauge et enfin l’Indre franchies nous voilà dans le parc. Et nous nous laissons envahir par le calme de cet ensemble boisé.

L'Indre en arrivant aux Planches
L'Indre en arrivant aux Planches

Nous nous dirigeons vers le château, derrière lequel la salle des fête a été aménagée. Ce monument a été édifié en 1815 par Mr BOISLAREINE – Baron de  Surins. Mr MASQUELIER, venu de Lille, acquiert cette propriété. Il met en application ses compétences en agriculture et apporte un grand développement à la commune. Son fils, mettra a  disposition de la SNCF un terrain pour que soit construite une gare d’où partiront marchandises et bétail, elle fonctionnera jusqu’en 1970.

Le château des Planches
Le château des Planches

Pendant la guerre la famille ANSBACHER, d’origine juive,  est propriétaire du château. Alors que la famille est déportée les allemands s’y installent. Ils seront à leur tour chassés à la libération par la 2e division du général Leclerc.

Après un bref épisode, pendant lequel les lieux seront transformés en restaurant, c’est l’OTAN qui achète la propriété. Un lycée international, annexe du Lycée Jean Giraudoux fonctionne jusqu’en 1967, et devient collège jusqu’en 1974, date de l’ouverture du Collège Colbert à CHATEAUROUX. La commune achète la propriété dans les années 80 puis construit la salle des fêtes.

Madame GAUZENTES ne pouvait pas terminer sa visite sans expliquer le nom des « Planches ». Nous avons vu que trois bras de rivière séparent le bourg du domaine. Les ponts qui franchissaient ces cours d’eau étaient en bois… donc des planches. On utilisait « les planches » pour traverser la vallée. On a gardé ce nom pour la propriété du château.

Le clocher vu de la prairie
Le clocher vu de la prairie

Retour vers le bourg, toujours intarissable sur « sa » commune Josette Gauzentes nous indique que le clocher que l’on aperçoit a désormais 4 pans puisqu’il fut reconstruit entre les deux guerres après avoir subi de gros dégâts après un violent orage. Elle raconte alors l’histoire du soldat inconnu vivant « Octave Monjoin ». Ce soldat amnésique après le guerre 14-18 ne reconnaît pas ses proches, mais levant les yeux vers l’Église, il note « que le clocher a changé »… ce fut un des éléments qui permirent de confirmer son identité.

fin de la visite
fin de la visite

Même si l’on sent que Josette GAUZENTES a encore beaucoup a raconter… et que l’on resterait bien à l’écouter… le groupe doit se résoudre à se séparer. Elle indique combien elle eut plaisir à nous guider cet après-midi et nous l’assurons qu’il en fut de même pour nous  tant elle a su captiver son auditoire et communiquer sa passion. Il ne saurait être question de s’arrêter là, chacun souhaite renouveler l’expérience vers d’autres lieux… dans le bourg ou dans les écarts pourvu qu’on apprenne encore des choses sur la commune.

Merci Josette, Merci Mme COLLET, Merci… Merci…

Catégories
A voir... Culture et loisirs Historiquement parlant Saint-Maur c'est beau Vie de la cité

Visite guidée à Saint-Maur – 2 –

Notre guide nous conduisit ensuite vers les passerelles. Sur le premier pont, elle nous expliqua que la vallée comprenait trois bras, enjambés par trois ponts pour la route et trois passerelles pour la prairie des Planches.

Nous nous trouvions donc sur le 1er bras, la Vilaine, qui fut construit par les moines pour alimenter les moulins. On en trouve pas moins de huit sur notre commune. Le second bras est appelé « la Jauge » il a été construit pour réguler le cours de l’Indre. Le troisième est donc enfin le vrai lit de notre rivière.

Josette GAUZENTES nous montra alors les bâtiments qui furent les deux moulins du bourg et qui sont aujourd’hui des propriétés privées. Monsieur RICHARD, l’un des deux propriétaires, nous invita   pour visiter  la bambouseraie qu’il entretient au coeur de notre bourg.

Dans ce jardin extraordinaire...
Dans ce jardin extraordinaire...

Il nous expliqua qu’un bambou grandi de 20 à 30 cm par jour et qu’en 2 mois il atteint 12 m et que sa durée de vie est d’environ 8 ans. Au cours de notre visite, il nous montra encore le « bambou noir » . Sa connaissance de ces végétaux s’étend même à leur nom en latin.

Un des nombreux kumquat
Un des nombreux kumquats

Mais ce parc magnifiques recèle également un grand nombre d’essences : des aulnes, des frênes, des saules, des sapins et je me suis émerveillée devant  un « kumquat » de toute beauté dont les fruits pour l’instant verts promettent une récolte abondante.

Un têteau
Un têteau

J’ai aussi découvert des têteaux – ou « têtiaux » chers à George Sand m’a t’on dit… – Ce sont des saules dont on a coupé la tête pour récolter l’osier, et dont les branches repartent ensuite. Lorsque les troncs éclatent ils deviennent le repaire idéal pour la faune environnante, mais aussi de véritables œuvres d’art…

Un grand merci à notre hôte qui nous a ouvert si gentiment les allées de son jardin extraordinaire… non… de son île… car ce terrain est entouré d’eau de toutes parts.

Une vue magnifique
Une vue magnifique

Après cet épisode botanique en pays saint-maurois, nous avons repris le cour de notre visite prévu vers les Planches…

Catégories
A voir... Culture et loisirs Historiquement parlant

Visite guidée à Saint-Maur – 1 –

N’en déplaise à certains qui prétendent qu’il n’y a rien à voir dans notre département… l’office de tourisme de Châteauroux, dans le cadre de ses « rendez-vous de l’été », proposait une visite guidée sur notre commune.

J’avais retenu cette information affichée sur le panneau électronique et à 15 h 00 j’arrivais place de l’Église où attendait déjà quelques personnes accueillies par Josette GAUZENTES et la déléguée de l’Office de Tourisme, Marina COLLET.

Josette GAUZENTES et Marina COLLET
Josette GAUZENTES et Marina COLLET

Pour l’occasion, Josette GAUZENTES, était notre guide. Elle commença par une présentation générale de la commune. Elle indique qu’en superficie notre commune se classe en second derrière Vendoeuvres et que pas moins de 570 noms de lieux y figurent. Le bourg, point central, est divisé par la vallée de l’Indre. Cette particularité fait qu’on la qualifie souvent de « Ville à la Campagne ».

Avec la grosse chaleur de ce samedi 30 août,  il fut très apprécié de commencer par la visite de l’Église. Celle-ci renferme les reliques de Saint-Maur, authentifiées comme telles. Elle précise que pendant la révolution elles furent placées à l’abri dans une ferme à la Carrorie grâce aux bons soins de l’abbé Charbonnier. Elles étaient exposées chaque année,  le 15 janvier. Cette église construite au XIe ou début XIIe siècle, était beaucoup plus petite que son aspect actuel. Le collatéral sud fut rajouté au XVIe siècle. Il reste toujours les vestiges d’anciennes ouvertures dans le corps principal. Les vitraux existants sont datés (1875) et signés. On trouve encore les anciens fonds baptismaux datant du 18e et les actuels du 19e.

Saint-Maur disciple de Saint-Benoît
Saint-Maur disciple de Saint-Benoît

De nombreux tableaux ornent les murs. Tous restaurés, ils sont particulièrement magnifiques. On peut, entre autres, voir « Élisabeth et Saint-Joseph » datant de 1800, le chemin de croix (1860), et Saint-Maur restauré bénévolement mais de façon remarquable.

Une statue de la « Vierge et l’enfant » classée, en bois polychrome, datée du 15 siècle, a été restaurée et est présentée, protégée par une vitre, dans le collatéral sud. A noter que les statues existantes ont été « données » par un curé à qui elles ne plaisaient pas. Dans la chapelle  Nord, une statue de Saint-Joseph, également restaurée est présentée de même.

Une parenthèse est ici faite sur l’extérieur de l’Église ou se situait le cimetière jusqu’en 1872. Pour des questions évidentes de salubrité, il n’était plus question de le conserver ici. Il fut d’abord décidé d’inhumer les personnes à Châteauroux, puis suite à la construction d’un tombeau familial sur un terrain au nord de la commune, on accepta peu à peu l’idée du déplacement du cimetière. Chacun ici se remémore la commune qu’il a connu dans son enfance, la vielle pompe à laquelle les anciens venaient chercher l’eau… l’orme qui fut abattu, après qu’on ait tenté en vain de le faire classer… le curé « le p’tit Jules » qui laisse un grand souvenir dans les mémoires communales…

Retour à la chaleur ambiante, et petit passage vers le cadran solaire qui orne le mur ainsi que la pierre au dessus, probablement issue d’une tombe et qui peut représenter un  hommage à la fertilité, à Dieu, au Printemps, à l’Eté ?…

… la suite fera l’objet d’un prochain article…

Catégories
Culture et loisirs Vie de la cité

Le Club micro prépare la rentrée

A chaque jour suffit sa peine….  les uns partent, les autres restent… ainsi va la vie... Adieu l’ami, on t’aimais bien, tu sais…

En cette fin août, la rentrée n’est pas loin… et le Club Micro prépare la sienne.

la salle du club micro
la salle du club micro

Les dirigeants de l’association se sont retrouvés aujourd’hui pour le nettoyage annuel de la salle et du matériel informatique qui la garni. Chaque unité centrale a été démontée puis soigneusement soufflée à l’aide d’un compresseur. Les claviers ont subi le même traitement, tandis que les souris (elles se salissent les pattes de souris…), les écrans, les haut-parleurs, les imprimantes et tout le mobilier recevaient la visite du chiffon. Un petit coup de balai pour parfaire le tout et voilà le club fin prêt pour recevoir ses adhérents dès octobre.

Avant cela se tiendra l’Assemblée Générale le vendredi 19 septembre, dès 18 h 30 à la salle Octave Monjoin, derrière la mairie.

Catégories
Culture et loisirs

Répétition avant les JO pour les jeunes Saint-Maurois

Le 18 juillet 2008, des Saint-Maurois ont participé au Meeting Gaz de France au Stade de France. Voici le récit de cette journée, rédigé par celui qui les a accompagné : Norbert CHERAUD, Président du Badminton Club de Saint-Maur.

Des jeunes Saint-Maurois
Des jeunes Saint-Maurois

« En effet, à l’occasion des 10 ans du Meeting international d’athlétisme Gaz de France, un partenariat a été passé entre GDF et les communes de 13 régions afin d’offrir 8000 places aux jeunes sportifs en soif de spectacle. Pour Saint-Maur, les jeunes boxeurs et badeurs qui ont fait le déplacement au Stade de France, le vendredi 18 juillet, s’appelaient Nora, Nathalie, Naïs, Janik et Maxime. Les jeunes étaient encadrés par Norbert.
Les deux cars du département sont arrivés auprès du grand stade vers 17 H 00. Pour certains, c’était les premiers pas dans la capitale. A 17 H 30, un meeting national a rassemblé les meilleurs athlètes français dans les catégories 100 m hommes et femmes, hauteur hommes, longueur femmes, 400 m femmes handisport et 1500 m hommes handisport fauteuil.
Ensuite, un hommage a été rendu à 10 géants de l’athlétisme qui ont rejoint le milieu du stade avec des enfants dont : Jean Galfione, champion olympique de saut à la perche en 1996, Pierre Quinon, champion olympique de saut à la perche en 1984, Guy Drut, champion olympique du 110 m haies en 1976, Alain Mimoun, champion olympique du marathon en 1956, Bob Beamon, champion olympique du saut en longueur en 1968, Edwin Moses, champion olympique du 400 m haies en 1976 et 1984, Michael Johnson, 5 fois champion olympique en 1992, 2 fois en 1996 et 2 fois en 2000, Hicham El Guerrouj, champion olympique sur 1500 m et 5000 m en 2004.
Puis ce fut le tour du meeting international avec les athlètes qui finissaient leur préparation avant les Jeux Olympiques de Pékin. Un spectacle continu avec souvent des épreuves en même temps:  javelot hommes, 1500 m femmes, saut à la perche hommes avec les français Clavier, Lavillenie et Mesnil qui n’ont pas tellement brillés, saut en hauteur femmes avec la fantastique Croate Blanka Vlasic, 400 m haies hommes avec le champion du monde américain Kerron Clement, 400 m hommes avec le champion du monde américain Jeremy Wariner, 800 m femmes, 5000 m femmes, saut en longueur hommes, 100 m hommes, 110 m haies femmes, 3000 m hommes, 200 m femmes avec la française Muriel Hurtis, 1500 m hommes, 3000 m steeplechase hommes et surtout le 110 m hommes avec le très rapide cubain Dayron Robles qui a survolé la course laissant derrière lui à la quatrième place le français Ladji Doucouré.
La soirée s’est terminée autour d’un concert de Nadiya.
Les jeunes Saint-Maurois en ont pris plein les yeux. Même s’ils ne connaissaient pas les différents concours d’un meeting d’athlétisme, les jeunes ont pu apprécier l’ambiance et les perforances d’une manifestation de haut-niveau. Ils ne sont pas prêts d’oublier cette magnifique soirée… »

Toutes les photos de Norbert Chéraud sont visibles dans la suite de l’article.