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Saint-Maur c’est Fol’car

Eh oui ! Ce week end se déroulait pour la troisième année consécutive une épreuve de coupe de France de Fol’Car à saint-Maur, sur le circuit des Tourneix.

Mais qu’est-ce que c’est y que ça que le « Fol’Car » ? Non ! contrairement à ce qu’on peut croire, ce ne sont pas des « voitures folles ». L’origine du nom de cette épreuve de sport automobile, l’une des moins chères que connaît la FFSA avec le 2CV Cross, vient de la ville de Folembray dans l’Aisne, d’où est originaire cette discipline.

Pour en savoir plus sur les règles du jeu, je vous suggère de vous rendre sur le site internet de l’écurie Terre du Berry, organisatrice de l’épreuve de Châteauroux/Saint-Maur, qui a donc eu lieu ce week-end.

Pour faire simple, des voitures de séries peu ou pas modifiées se disputent la victoire sur un circuit mi-terre, mi-asphalte. Les courses comptent de 8 à 12 tours comprenant toujours une dizaine voire une quinzaine de concurrents. Les contacts ne sont pas rares et le spectacle est toujours assuré. Avec plus de 30 départs par jour de compétition, on ne trouve pas le temps long. Plus de cent pilotes et plus de 50 voitures assurent le show. Notons qu’une voiture possèdent le plus souvent deux pilotes.

L’épreuve de dimanche a été bien arrosée puisque des trombes d’eau se sont abattues sur le circuit toute la journée. Certes, ceci n’a pas encouragé les spectateurs à venir en nombre, mais ceux présent n’ont pas du regretter de se mouiller un peu tant les courses étaient passionnantes. Le suspens était de mise pour quasiment toutes les manches puisque personne ne pouvaient savoir qui franchirait la ligne en tête. La piste devenue grasse laissait la part belle aux glissades en série et aux sorties de route spectaculaires.
Un résumé de cette journée épique est sera bientôt disponible sur le site de l’Ecurie Terre du Berry.

Voici, pour patienter, un diaporama du Fol’Car de l’an dernier :

Pour voir plus de vidéo de Fol’Car, faites un tour sur YouTube, il n’y a que l’embarras du choix.

La Nouvelle République parle du Fol’Car 2008 de Saint-Maur, l’article résume la journée.

Bip-TV nous propose également un reportage sur la journée de dimanche, avec en prime une interview de Daniel Bionnier, le Président de l’Ecurie Terre du Berry. En vidéo, on se rend tout de suite mieux compte du spectacle.

En ce qui me concerne, je faisais partie des bénévoles, dans l’organisation. J’ai commencé le week-end dès le samedi après-midi pour effectuer les contrôles administratifs (contrôle des licences, des engagements, de l’identité des pilotes, etc.). C’était la première fois que je faisais cela, mais j’ai bien été formé par une amie qui a l’habitude de tout cela. Il faut dire qu’elle est tombé dedans quand elle était petite !

Le dimanche, debout dès 6 H 00 !! Il faut être sur le pied de guerre à 7 H 00 au circuit ! En effet, les contrôles administratifs reprennent à partir de 7 H 30. Et j’en suis toujours, pour finir le travail de la veille.

A partir de 9 H 30 environ, les essais chronométrés commencent. Nous changeons donc de casquette et de lieu, pour nous diriger vers le bord du circuit dans la cabine du chronométrage. Installés au sec et au chaud, nous bénéficierons d’une place que beaucoup nous envie en ce jour de pluie et de froid. Mais notre rôle est capital ! Nous établissons les temps au tour lors des essais chronométrés qui permettront de réaliser les grilles de départ des manches qualificatives. Après les essais chronométrés, seule la position sur la ligne d’arrivée compte. A ce moment, on range les chronos et on prends les stylos pour noter les voitures dans l’ordre de passage sur la ligne d’arrivée… à chaque tour ! On appelle cela l’aboyage… Effectivement, une personne aboit les numéros des véhicules (les annonce) afin qu’un autre les note sur une feuille. A partir de ces relevés on pourra établir les classements. De notre travail dépend toute la validité de l’épreuve !

C’était la troisième fois que j’officiais à ce poste. C’est très sympa d’une part car l’ambiance dans l’équipe est bonne et d’autre part car nous avons une vue imprenable sur la piste et sur les voitures ! C’est le pied, on est aux premières loges.

Dès que des photos seront disponibles, je vous en ferais partager. Je n’ai pas eu le temps d’en prendre moi-même, c’est bien dommage…

Prochaine épreuve de courses automobiles aux Tourneix, le Rallycross est encore plus spectaculaire. C’est le week-end des 12 et 13 juillet 2008… Alors plus d’hésitation, il faut venir !

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Une des mille lectures d’Hiver

Soirée à la bibliothèqueVendredi soir, dans le cadre de l’opération « mille lectures d’hiver », Josette GAUZENTES nous avait conviés à assister à une lecture faite par François FORET à la Bibliothèque Municipale. Il s’agissait de la 2e édition d’une animation de lecture qui avait lieu du 6 décembre au 31 mars 2008. 62 lecteurs ont ainsi proposé environ 800 lectures dans la Région. François FORET, comédien et metteur en scène de la Compagnie du Rêveur du Blanc (Indre) nous a présenté l’opération en nous précisant qu’elle devait porter sur tout auteur contemporain, Français ou traduit en français, et surtout vivant.

Il avait choisi « Un an » de Jean ECHENOZ, écrivain français né à Orange en 1947.

Sa vocation d’écrivain lui est apparue dans son enfance, qprès avoir lu Ubu Roi. Après des études de sociologie et de génie civil il collabore épisodiquement à l’Humanité et se lance dans l’écriture. Il publie son premier livre à 22 ans « Le Méridien de Greenwich » en 1979. Ses romans remportent par la suite de nombreux prix. Son style ironique et sa vision du monde continuent de passionner ses lecteurs. En 2006 « Ravel » vient confirmer son statut de grand écrivain français.

Un anPuis d’un timbre égal, et d’une voix claire, il nous emporte avec l’héroïne du roman, Victoire, lors d’une année d’errance. Celle-ci quitte Paris précipitamment après que son amant lui eut volé ses économies. Elle prépare d’abord son départ, choisissant les habits qu’elle mettra dans sa valise et part à vélo vers Mont-de-Marsan. Commence son périple entre Bayonne et Bordeaux dormant d’abord à l’hôtel, puis dans tout endroit de fortune. Sa bicyclette lui ayant été volée, elle continue à pied. Mais l’argent manque vite et il devient difficile de rester à la campagne. Elle part donc en stop vers Toulouse où elle se lie avec un couple de vagabond. Ensemble ils retournent à la vie rurale mais elle est brutalement séparée d’eux. Elle rencontre alors deux hommes qui l’hébergent dans leur modeste cabane. Ils cohabitent, partageant leur misère. A nouveau elle doit fuir…et rentre à Paris. L’auteur emploie un langage François Forettellement imagé et constellé d’une multitude de détails que l’on a l’impression de voyager avec Victoire et de voir se dérouler l’action comme dans un film… La fin du récit nous laisse quelque peu étonnés tant par sa teneur que par le fait que depuis presque une heure nous écoutons notre lecteur sans un instant d’ennui totalement captivés par ses propos.

Merci à François FORET pour ses moments magiques… dommage que l’on ait été si peu nombreux à profiter de ces instants.