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14 juillet : la cérémonie officielle

Répondant à l’invitation municipale, les Saint-Maurois se sont retrouvés devant le Monument aux Morts pour commémorer l’événement que fut le 14 juillet 1789.

Les pompiers de Saint-MaurChacun prenait la place qui lui était réservée, les sapeurs-pompiers à droite du monuments, les porte-drapeaux des associations d’anciens combattants à gauche, le maire, militaires et anciens combattants en face.

Le « garde-à-vous » tonitruant du Major Massicot, le chef de centre, signalait le début de la cérémonie.

Les couleurs furent hissées et notre petit place fut emplie de l’air de la Marseillaise.

Une gerbe était déposée au pied du monument et hommage était rendu aux morts tandis que résonnait la « sonnerie aux morts »

Puis François Jolivet, nous lu son discours, voilà ce que j’ai pu en retranscrire :

La République, la Nation vous invite comme tous les 14 juillet à nous rassembler devant votre monument aux morts. Ces morts qui sont ces enfants emmenés par le destin baptisés du sceau de la liberté, de l’égalité, de la fraternité. Le 14 juillet 1789 est le jour ou le peuple de Paris, qui se confondait à l’époque avec le peuple de France s’élevait pour résister à l’absolutisme pourtant  décadent fragilisé par les parlements des territoires rassemblant le clergé et le tiers état qui jugeaient le pouvoir royal comme incapable de résoudre les problèmes de la France.

Peuple debout mais marchant vers le symbole pourtant d’une autre époque : la Bastille. Prison royale, marque de la brutalité parce qu’il suffisait de déplaire pour y entrer, il suffisait d’être différent pour y gouter l’humidité des geôles il suffisait de penser autrement pour connaître sa vie durant cette lumière blafarde y pénétrant par ses meurtrières étroites.

Meurtrière, oui, elle l’était, cette Bastille située au cœur de Paris. Elle était en quelque sorte le cimetière des idées nouvelle, privés de liberté parce que différents enfermés parce que pensant autrement. Bien des résistants au pouvoir y avaient été cassés, leur pensée enterrée au fond des geôles. C’est pour cela que le peuple de Paris, le peuple de France, a pris pour cible de sa colère ce château au cœur de la capitale. Armés de leur seul courage, femmes et hommes marchèrent vers ce lieu, soulevant le peuple de France. C’était là leur objectif, ils y réussirent. Comme toujours,  l’histoire des peuples le raconte, les détenteurs d’un pouvoir inexpérimentés ont commis bien des erreurs, bien des meurtres eux aussi. De la chanson morbide et joyeuse « Ah ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, Ah ça ira, ça ira, les aristocrates on les tuera » ; ils en tuèrent beaucoup, eux aussi, de manière aveugle, femmes et enfants. Ils tuèrent aussi beaucoup des leurs dans des luttes fratricides de conquête du pouvoir pour des raisons personnelles de son exercice et de l’apparat  qu’il procurait. Et pourtant, et pourtant mes amis, la révolution était bien en marche dans ces excès bien sûr mais aussi dans ce qu’elle avait de meilleur. Du serment du jeu de Paume à la marche de la terreur, de la déclaration universelle des droits de l’homme la France irriguait depuis Paris vers le reste de ses territoires bien d’autres sangs. Celui qui allait devenir le sang de la liberté, de l’égalité et de la fraternité : ce sang nouveau  en  son temps faisant battre un cœur qui n’avait jamais battu : celui du cœur de la Nation, celui de la nation du Peuple de France.

Le glas de la République sonnait ce jour sur l’absolutisme royal. Un nouvel espoir était né, sans lui rien n’eut été possible. L’espoir nouveau d’un peuple conquérant en marche pour construire un autre monde.

La pierre angulaire de l’acte révolutionnaire mes amis, c’est l’espoir  mais ce n’est pas que la pierre angulaire de la révolution, elle est la pensée nécessaire pour qu’un peuple puisse avancer dans le temps et il appartient aux représentants dirigeants des peuples d’entretenir l’espoir d’un avenir meilleur. Etre lucide pour demain, être courageux pour demain, savoir et connaître le chemin,  comprendre ce que l’on est pour faire face au lendemain. L’espoir c’est l’énergie  du lendemain. Les peuples qui le perdent doivent le retrouver soit par l’application d’une politique soit par la reprise en main par le peuple, par la maitrise de son destin, par l’acte révolutionnaire.

Mesdames, Messieurs, l’acte révolutionnaire du 14 juillet 1789 est un acte d’espérance pour tout un peuple. C’est cet acte que nous honorons aujourd’hui.

Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité, vive Saint-Maur et vive la France…

Avant d’inviter la population à partager le vin d’honneur en mairie, François Jolivet ajoutait qu’il y avait un absent dûment excusé ce jour. En effet, on remettait à Monsieur Lagarde une médaille à Châteauroux puisque Saint-Maur n’avait pas pu obtenir la présence d’un délégué militaire.

Le Maire salut les pompiers

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Le camp de juillet Vie de la cité

Les résultats du brevet

Les résultats du D.N.B. sont parus ce soir dans l’Indre. Et avec l’affichage du Collège Colbert, je me suis livrée à quelques petits calculs.

Pendant l’année scolaire 2003/2004, la classe de CM2 dirigée par Mlle LOUVEAU, à l’école des Planches de Saint-Maur comptait 21 élèves. Quinze d’entre-eux ont passé les épreuves du Diplôme National du Brevet dans l’Indre… c’est donc 61.90 % des élèves de cette classe qui ont été admis cette année et 28.57 % qui pourront le passer ou repasser l’an prochain (2 élèves ayant quitté le département).

Pour le plaisir j’ai relevé 4 mentions « BIEN » et 2 mentions « ASSEZ BIEN ». Bien qu’elle ne fasse pas partie du groupe en question, notons cependant qu’une jeune fille de Saint-Maur a obtenu la mention « TRES BIEN ».

J’aurais enfin une pensée pour nos campeurs de Villeneuve-Loubet…  80 % d’entre-eux sont heureux ce soir mais je n’oublierais pas ceux qui n’ont pas la chance de voir leur nom figurer sur cette liste. Comme les coureurs du Tour de France, qui ont traversé notre commune hier, ils ont chuté, n’ont pas rallié l’étape… mais un prochain départ verra leur heure de gloire j’en suis sûre…

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Culture et loisirs Vie de la cité

C’est la fête…

affiche fête musique 2008Cela aurait du être la fête… dommage qu’encore une fois les Saint-Maurois ne se soient pas déplacés… mais ceux qui étaient là ont eu la chance de se voir proposer une soirée de qualité….

Tarné Spilari a ouvert les festivités en nous offrant ses airs de jazz manouche.

Le groupe vocal de Familles Rurales, devant un public peu nombreux mais enthousiaste et ravi, a fait résonner les murs de notre petite église de chants divers.

Le groupe BLUFLa star ac ?Vers 22 h 00 la nuit était tombée quand le groupe de rock « Bluf » a lancé ses premiers accords. Après nous avoir proposé de nous « décrasser les cages à miel », Frédéric Ludovic et Philippe se sont lancés dans des reprises fort réussies de grands groupes tels que Deep Purple, Pinck Floyd ou encore Téléphone. Dommage, seuls les enfants ont osé s’approcher de la scène et profiter du spectable en dansant.

Moi, j’ai bien aimé, ils sont bien sympathiques ces trois garçons… Voici un tout petit aperçu de ce qu’ils font…


La fête de la musique à Saint-Maur (Indre)

Pour entendre le reste, il faut absolument se déplacer !!!

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Faits de saison, actualité Historiquement parlant Sur le web Vie de la cité

18 juin : 68e anniversaire

Hommage aux MortsA l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire de l’appel historique du 18 juin 1940, par le Général de Gaulle, la population était invitée à la cérémonie qui avait lieu devant le monument aux Morts. Après la levée des couleurs, un hommage était rendu aux Morts tandis que résonnaient la sonnerie aux Morts puis la Marseillaise. Puis, Madame GAUZENTES et les Présidents d’Association d’Anciens Combattants déposaient une gerbe devant le monument.

Enfin Mme GAUZENTES, remplaçant Monsieur le Maire indisponible, lisait le texte intégral de l’appel du Général de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 sur la B.B.C. à Londres invitant la population à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi :

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Puis elle lisait le message de Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’état à la Défense et aux Anciens Combattants  :

Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite. Il invitait ses compatriotes à poursuivre le combat par tous les moyens, partout dans le monde. Refusant l’abaissement de la France, il déclarait : « quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Vaincue, occupée, la France sombrait dans la résignation, avant d’être entraînée par ses chefs dans la collaboration. Pour ceux qui refusaient cette fatalité, l’appel du général de Gaulle fut un espoir… Ce jour-là, débutait la lutte pour la renaissance française, qui devait conduire la France, à la Libération, à retrouver son rang et sa place dans le concert des nations.

En ce 18 juin, nous rendons hommage au chef des Français Libres, dont la voix, dans les heures les plus sombres de notre Histoire, incarna l’espoir. Nous rendons également hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui rallièrent Londres et le général de Gaulle, dès juin 1940, pour poursuivre la lutte à ses côtés.

Nous rendons hommage à celles et ceux qui rallièrent la France Libre partout dans le monde, sur les cinq continents, restant fidèles à une certaine idée de la France. Enfin, nous rendons hommage aux résistants de l’intérieur, qui luttèrent, en France, sur le sol métropolitaine, pour hâter la Libération du pays.

Dans les sables de Bir-Hakeim, sur les flots de l’Atlantique, dans les cieux de Russie ou dans les maquis d’Auvergne, la France Libre et la France Captive ne formèrent qu’un même idéal, celui de la Résistance, qui s’épanouit dans le creuset commun de la France Combattante.

Dès juin 1940, le général de Gaulle comprit que pour restaurer puis reconstruire la France, il aurait besoin de toutes les forces, de toutes les énergies. Ce fut sa grandeur, aussi, que de rassembler et de fédérer autour de lui, en ces heures tragiques, toutes les sensibilités de notre pays. Ensemble, ces femmes et ces hommes devaient écrire l’une des plus belles pages de notre Histoire. La France Libre fut une épopée, une geste épique dont chaque Français Libre, chaque résistant, écrivit un ligne.

Au Mont Valérien, une phrase gravée dans la pierre résume leur combat : « nous sommes ici pour témoigner devant l’Histoire que de 1939 à 1945, ses fils ont lutté pour que la France vive libre ».

N’oublions pas le courage de ces hommes. N’oublions pas leur engagement et leurs sacrifices. Que la mémoire de ces patriotes demeure, comme un exemple à méditer pour les générations futures.

Josette GAUZENTES clôturait sa lecture, comme le fait traditionnellement François JOLIVET, par ces mots :

VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE, VIVE SAINT-MAUR

Salut aux PompiersPuis accompagnée des Présidents des Anciens Combattants, elle saluait les participants.

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Vol d’un gros coucou au-dessus de mon nid

Depuis plusieurs jours, l’aéroport Marcel-Dassault de Châteauroux accueille le fameux A380, le dernier né de chez Airbus. Son programme d’entrainement est d’ailleurs visible sur le site web de l’aéroport. Il sera encore là une bonne partie de la semaine prochaine.

L’avion de tous les records, il est surtout le plus gros appareil volant de transport de passagers. L’avion est encore jeune mais son histoire avec le tarmac castelroussin (le véritable, pas la salle de concert à côté !) est déjà ancienne puisque des essais de trains d’atterrissage avaient déjà eu lieu avant même son assemblage en usine… Il prend ses aises en terre berrichonne et ça c’est bien.

Ainsi, régulièrement il vient nous rendre visite. Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce qu’il passe tout le temps au-dessus de Saint-Maur lors de ses vols. Saint-Mauroises et Saint-Maurois peuvent donc l’admirer quotidiennement en ce moment.

A chaque fois que je l’entends arriver je lève la tête et dès que je l’aperçois, je suis comme un gamin… cet avion m’impressionne réellement et j’avoue aimer le regarder. Si, en plus il est à basse altitude, alors c’est vraiment le pied car je peux encore mieux l’apercevoir. Il est majestueux. Ce matin, encore, au décollage il prenait son envol en direction de Saint-Maur, la perspective me permettait de le regarder dans l’alignement d’une rue où je me trouvais… il était immense. Il était encore à très basse altitude, comme souvent dans le ciel de Saint-Maur, ce qui n’est pas pour me déplaire. Le temps de dégainer mon téléphone mobile (seul caméra en ma possession à ce moment) pour le filmer, il était déjà plus haut, mais voici le résultat :

Souvent, j’essai de le prendre en photo avec mon petit compact, le résultat n’est pas à la hauteur de ce que je vois mais voici quand même quelques clichés dont un de nuit, juste pour vous faire partager :

Airbus A380 de nuit Airbus A380

Depuis le mois de septembre 2007, l’A380 est souvent en Berry, de jours comme de nuits… pour mon plus grand bonheur. Je ne me lasse pas de le regarder voler au-dessus de ma tête.

Les avions qui nous tournent autour sont souvent décriés (hein Ellie :P), moi je les admire et les encourage.

D’autant qu’accueillir le plus gros porteur au monde en terme de passagers est en soi une belle réussite pour notre aéroport local. A quand des départs de Châteauroux en A380 ? (bah quoi on peut rêver aussi ! 🙂

Une vidéo plus belle que la mienne mais toujours filmée à Châteauroux :

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Je pique, tu piques, ils piquent…

Rude journée de travail… et pourtant sur la route du retour une petite affiche a retenu mon attention : ce soir avait lieu à Saint Maur une collecte de sang. Après tout, c’est aux jambes que j’ai mal aujourdh’ui… pas au bras. Je me dirige donc vers la salle Octave Monjoin où attend l’équipe de l’E.F.S. (Etablissement Français du Sang )

A l’arrivée on me tend un questionnaire à remplir. Pas dures les questions, il suffit de répondre par oui ou par non. Consciencieusement, je m’applique, il est vrai que de l’honnêteté de mes réponses peut dépendre la vie d’une autre personne !!! Puis un gentille secrétaire enregistre mon dossier et un médecin me reçoit. Je suis apte… je peux me diriger vers le lieu de prélèvement. Gentiment, on m’installe, on choisit la meilleure veine et doucement on me pique. Le liquide rouge commence à s’écouler et la poche se remplit. On me remet une petite balle à presser régulièrement pour « pomper »… Les infirmières s’inquiètent régulièrement de mon bien-être et du bon déroulement de l’opération.

Tiens voilà un voisin qui s’installe à son tour… Il est très concentré, il ne regarde pas vraiment autour de lui. A son tour, d’être piqué… je lui jette un regard, mais visiblement il est dans son nuage. Nous pompons (si, si !) de concert. Puis, tout à coup… lumière !!! Il me jette un regard étonné et dit « Mais c’est Joëlle !!! »… « Ben voui Patrice !!!»…. et nous pompons toujours… Autour de nous, certains partent, d’autres arrivent. Quelle circulation dans cet endroit!!! 😀 Enfin en 11 minutes 33, le bip final retentit…. Peu de temps après c’est Patrice qui est libéré. Le temps d’une légère récupération, et nous voilà attablés devant un morceau de pâté berrichon et un bon verre… d’eau. A l’issue de chaque don, une collation est servie sous le regard attentif de l’agent chargé de la restauration . Nous sommes satisfaits, ce soir on peut le dire, nous nous sommes montrés dignes d’un don !!!