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C’est la fête…

affiche fête musique 2008Cela aurait du être la fête… dommage qu’encore une fois les Saint-Maurois ne se soient pas déplacés… mais ceux qui étaient là ont eu la chance de se voir proposer une soirée de qualité….

Tarné Spilari a ouvert les festivités en nous offrant ses airs de jazz manouche.

Le groupe vocal de Familles Rurales, devant un public peu nombreux mais enthousiaste et ravi, a fait résonner les murs de notre petite église de chants divers.

Le groupe BLUFLa star ac ?Vers 22 h 00 la nuit était tombée quand le groupe de rock « Bluf » a lancé ses premiers accords. Après nous avoir proposé de nous « décrasser les cages à miel », Frédéric Ludovic et Philippe se sont lancés dans des reprises fort réussies de grands groupes tels que Deep Purple, Pinck Floyd ou encore Téléphone. Dommage, seuls les enfants ont osé s’approcher de la scène et profiter du spectable en dansant.

Moi, j’ai bien aimé, ils sont bien sympathiques ces trois garçons… Voici un tout petit aperçu de ce qu’ils font…


La fête de la musique à Saint-Maur (Indre)

Pour entendre le reste, il faut absolument se déplacer !!!

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18 juin : 68e anniversaire

Hommage aux MortsA l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire de l’appel historique du 18 juin 1940, par le Général de Gaulle, la population était invitée à la cérémonie qui avait lieu devant le monument aux Morts. Après la levée des couleurs, un hommage était rendu aux Morts tandis que résonnaient la sonnerie aux Morts puis la Marseillaise. Puis, Madame GAUZENTES et les Présidents d’Association d’Anciens Combattants déposaient une gerbe devant le monument.

Enfin Mme GAUZENTES, remplaçant Monsieur le Maire indisponible, lisait le texte intégral de l’appel du Général de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 sur la B.B.C. à Londres invitant la population à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi :

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Puis elle lisait le message de Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’état à la Défense et aux Anciens Combattants  :

Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite. Il invitait ses compatriotes à poursuivre le combat par tous les moyens, partout dans le monde. Refusant l’abaissement de la France, il déclarait : « quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Vaincue, occupée, la France sombrait dans la résignation, avant d’être entraînée par ses chefs dans la collaboration. Pour ceux qui refusaient cette fatalité, l’appel du général de Gaulle fut un espoir… Ce jour-là, débutait la lutte pour la renaissance française, qui devait conduire la France, à la Libération, à retrouver son rang et sa place dans le concert des nations.

En ce 18 juin, nous rendons hommage au chef des Français Libres, dont la voix, dans les heures les plus sombres de notre Histoire, incarna l’espoir. Nous rendons également hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui rallièrent Londres et le général de Gaulle, dès juin 1940, pour poursuivre la lutte à ses côtés.

Nous rendons hommage à celles et ceux qui rallièrent la France Libre partout dans le monde, sur les cinq continents, restant fidèles à une certaine idée de la France. Enfin, nous rendons hommage aux résistants de l’intérieur, qui luttèrent, en France, sur le sol métropolitaine, pour hâter la Libération du pays.

Dans les sables de Bir-Hakeim, sur les flots de l’Atlantique, dans les cieux de Russie ou dans les maquis d’Auvergne, la France Libre et la France Captive ne formèrent qu’un même idéal, celui de la Résistance, qui s’épanouit dans le creuset commun de la France Combattante.

Dès juin 1940, le général de Gaulle comprit que pour restaurer puis reconstruire la France, il aurait besoin de toutes les forces, de toutes les énergies. Ce fut sa grandeur, aussi, que de rassembler et de fédérer autour de lui, en ces heures tragiques, toutes les sensibilités de notre pays. Ensemble, ces femmes et ces hommes devaient écrire l’une des plus belles pages de notre Histoire. La France Libre fut une épopée, une geste épique dont chaque Français Libre, chaque résistant, écrivit un ligne.

Au Mont Valérien, une phrase gravée dans la pierre résume leur combat : « nous sommes ici pour témoigner devant l’Histoire que de 1939 à 1945, ses fils ont lutté pour que la France vive libre ».

N’oublions pas le courage de ces hommes. N’oublions pas leur engagement et leurs sacrifices. Que la mémoire de ces patriotes demeure, comme un exemple à méditer pour les générations futures.

Josette GAUZENTES clôturait sa lecture, comme le fait traditionnellement François JOLIVET, par ces mots :

VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE, VIVE SAINT-MAUR

Salut aux PompiersPuis accompagnée des Présidents des Anciens Combattants, elle saluait les participants.

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Fête du cheval

Le comité des fêtes, en partenariat avec la Mairie, organisait dimanche 15 juin sa 19e fête du cheval. Arrivée un peu en retard je n’ai pas pu assister au début du spectacle… mais ce que j’en ai vu ensuite m’a quelque peu impressionnée. Il y eut en majorité les présentations du « Vargas Show équestre ». Ce groupe présentait leurs chevaux dans diverses animations :

– Le mini-maxi où un magnifique Comtois (cheval de trait) « Didou » évoluait avec un poney shetland

– Numéro de Voltige : Grégoire debout en équilibre sur la croupe du Comtois nous présente divers sauts et figures. Un grand numéro traditionnel de cirque qu’il partage avec « Didou »

– La Poste : Le cavalier (Grégoire toujours) se tient debout un pied sur chaque cheval « en poste ». Un à un, trois autres chevaux passent entre ses jambes,il doit alors saisir les guides. Il conduira, toujours debout sur ses deux chevaux l’étrange équipage « La Poste à cinq ». Ce sont les Hongrois (les cow-boys de Hongrie) qui utilisaient cette méthode pour ramener les chevaux des pâturages.

– La Liberté : Thierry nous présente les évolutions de cinq chevaux. La beauté de ce travail est remarquable. Les chevaux ne sont pas stressés et d’ailleurs sont enrênés au minimum. Des animaux qu’on peut rencontrer dans les prés, surement pas des pur-sang arabes, des chevaux de loisirs dressés à travailler pour le spectable.

– La valse à trois : Grégoire fait valser trois chevaux. A noter qu’il faut plus de 2 ans pour apprendre les bêtes à valser.

– Tour à tour, avec « Indi » puis avec « Attaway », Thierry et Grégoire présentent quelques exercices de dressage.

– puis avec « Titoune », ensemble, ils cloturent le spectacle.

Tous ces numéros étaient entrecoupés par les présentations d’autres artistes. Les Clowns en Folie assuraient l’animation musicale, le cirque du Gamin présentait un numéro à trois. pour ce dernier, un animateur était entouré d’un magnifique Baudet du Poitou et d’un gentil toutou. Et puis aussi, il y avait Gwladys…. mais, elle mérite un paragraphe pour elle toute seule…

Gwladys LEFEVRE est l’enfant du pays… une petite qui s’est élevée sur la commune !!!! Elle a grandi et est devenue une joli jeune fille qui met en scène sa passion pour les chevaux et principalement pour « Cuanto ». Bravo Gwladys… nous avons aimé ta présentation. Et même si Cuanto a essayé de te jouer quelques tours

nous sommes fiers de t’applaudir….

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Culture et loisirs

Peintures et sculptures

Depuis le 10 et jusqu’au 30 juin, la salle du Conseil Municipal accueille l’exposition « Peintures et Sculptures ». Plus d’une trentaine d’artistes de l’association « ROSE MANDARINE » exposent les œuvres qu’ils ont créées tout au long de cette année.

A chacun son style, son sujet, ses couleurs, ses effets pour proposer à nos regards admiratifs de multiples et magnifiques sculptures, huiles, acryliques, pastels ou encore aquarelles. Bravo Mesdames et Messieurs les Artistes.

A ne pas manquer…

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Familles Rurales a 50 ans : Joyeux Anniversaire !!!

Ce samedi 7 juin l’Association FAMILLES RURALES de Saint-Maur fêtait ses 50 ans et avait organisé une grande journée festive autour de cet événement.

Cela a commencé le matin dès 9 h 30 par une randonnée de 8 kms autour du bourg. Dommage que les Saint-Maurois ne se soient pas précipités pour soutenir leur association, mais le groupe s’est élancé joyeusement dans la campagne environnante vers les Planches, même le Président National était là !!!..

Un petit ravitaillement sympathique au coin du gymnase à mi parcours, le temps que les derniers rattrapent les plus rapides, et nous attaquons vaillamment les derniers kilomètres via les passerelles et les chemins. Arrivés derrière la Mairie, nous partageons un dernier verre avec Monsieur le Maire qui a déserté un instant son bureau pour venir nous rejoindre.

Thierry DAMIEN

L’après midi se poursuivra par des jeux et démonstrations divers.

A 17 h 30 nous étions conviés à la cérémonie officielle de cet anniversaire. Laurent CHAVIGNAUD, nouveau président de l’association retraçait un bref parcours de ces 50 années qui ont vu les activités et services évoluer au gré du temps. « Même s’ils sont différents sur la forme, les valeurs défendues par le mouvement Familles Rurales sont restées bien présente et ont parfaitement traversé ce demi siècle d’existence ». Il rappelait également les noms des différents présidents élus au cours de toutes ces années : en 1958 Mr LUNEAU, en 1980 Mme ETIEVE, en 1994 Mme DUDEFANT, en 1995 Mr DAMIEN, en 2001 Mme LEAUMANS, en 2004 Mr MOREAU et lui-même depuis janvier 2008.

Il laissait ensuite la parole à Yvette TRIMAILLE, qui relatait son entrée dans Familles Rurales de Saint-Maur d’abord, puis à la Fédération Départementale pour enfin devenir Présidente de la Fédération Régionale. Elle remerciait tous ceux qui l’ont entouré et également la municipalité et ses services sans le soutien desquels rien n’aurait été possible.

Thierry DAMIEN, à son tour, reprenait ce petit voyage dans le temps. Pour lui l’aventure a commencé en 1989 avec la création du premier centre de Loisirs « La Ruche » ou il fut directeur adjoint. Depuis, désormais habitants de la commune, il préside un temps aux destinées de l’association communale et devient administrateur à la fédération départementale, il est maintenant Président National… Il tint avant tout à avoir une pensée pour Hélène DUDEFANT qui œuvra pendant de longues années au sein de l’association.

François JOLIVET rappelait enfin dans quelles conditions les premiers services aux familles ont été créés en fin de guerre : pour venir en aide aux veuves et orphelins. Il assurait que l’association communale est très importante parce qu’en fait elle créé un « ciment » d’une part entre les familles et d’autre part à donner aux élus un interlocuteur…

Il rappelait combien nos aînés ont peiné pour l’achat par exemple d’une première voiture, d’un premier bien… aujourd’hui ont se saisi de la chose en ne pensant pas à demain…Il appartient à l’association de faire comprendre aux familles combien il est important de se soucier de « demain ». On ne peut rien construire sans voir demain et pour cela il faut des valeurs… et c’est pour partager ces valeurs que vous vous mettez au service des autres.

Je n’oublie pas tous les gens qui donnent sans chercher à recevoir, les gens qui s’engagent parce qu’ils ont la foi en quelque chose. Le pire de tout c’est d’avancer sans savoir où l’on va… mais ce n’est pas le cas à SAINT-MAUR.

Le retour dans le temps n’aurait pas été complet, si les acteurs de 1958 n’avaient pas été honorés. Deux Saint-Maurois, Jean DION et Mme PONROY reçurent la médaille de la Famille tandis que la fille de Mr LUNEAU la recevait au nom de son père, décédé en 1978.

Le point fort de cette journée sera atteint vers 18h30 quand l’association dévoilera la sculpture réalisée par Denis LHOURS. A noter que comme toute belle dame, cette dernière a résisté, s’est fait attendre, avant de se dévoiler complètement à nos yeux admiratifs… (Les nœuds étaient bien faits !!!).

La soirée s’est terminée en chansons… puisqu’au cours du repas il était organisé un karaoké.

La statue ne veut pas se montrer !!

Ca y est elle tombe enfin le voile ! Admirez !

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Je pique, tu piques, ils piquent…

Rude journée de travail… et pourtant sur la route du retour une petite affiche a retenu mon attention : ce soir avait lieu à Saint Maur une collecte de sang. Après tout, c’est aux jambes que j’ai mal aujourdh’ui… pas au bras. Je me dirige donc vers la salle Octave Monjoin où attend l’équipe de l’E.F.S. (Etablissement Français du Sang )

A l’arrivée on me tend un questionnaire à remplir. Pas dures les questions, il suffit de répondre par oui ou par non. Consciencieusement, je m’applique, il est vrai que de l’honnêteté de mes réponses peut dépendre la vie d’une autre personne !!! Puis un gentille secrétaire enregistre mon dossier et un médecin me reçoit. Je suis apte… je peux me diriger vers le lieu de prélèvement. Gentiment, on m’installe, on choisit la meilleure veine et doucement on me pique. Le liquide rouge commence à s’écouler et la poche se remplit. On me remet une petite balle à presser régulièrement pour « pomper »… Les infirmières s’inquiètent régulièrement de mon bien-être et du bon déroulement de l’opération.

Tiens voilà un voisin qui s’installe à son tour… Il est très concentré, il ne regarde pas vraiment autour de lui. A son tour, d’être piqué… je lui jette un regard, mais visiblement il est dans son nuage. Nous pompons (si, si !) de concert. Puis, tout à coup… lumière !!! Il me jette un regard étonné et dit « Mais c’est Joëlle !!! »… « Ben voui Patrice !!!»…. et nous pompons toujours… Autour de nous, certains partent, d’autres arrivent. Quelle circulation dans cet endroit!!! 😀 Enfin en 11 minutes 33, le bip final retentit…. Peu de temps après c’est Patrice qui est libéré. Le temps d’une légère récupération, et nous voilà attablés devant un morceau de pâté berrichon et un bon verre… d’eau. A l’issue de chaque don, une collation est servie sous le regard attentif de l’agent chargé de la restauration . Nous sommes satisfaits, ce soir on peut le dire, nous nous sommes montrés dignes d’un don !!!