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Visite guidée à Saint-Maur – 3 –

La 2e passerelle
La 2e passerelle

La dernière étape de notre après-midi nous mena vers le parc des Planches…

Nous avons donc franchi les trois passerelles successives en admirant au passage notre environnement… La Vilaine, la Jauge et enfin l’Indre franchies nous voilà dans le parc. Et nous nous laissons envahir par le calme de cet ensemble boisé.

L'Indre en arrivant aux Planches
L'Indre en arrivant aux Planches

Nous nous dirigeons vers le château, derrière lequel la salle des fête a été aménagée. Ce monument a été édifié en 1815 par Mr BOISLAREINE – Baron de  Surins. Mr MASQUELIER, venu de Lille, acquiert cette propriété. Il met en application ses compétences en agriculture et apporte un grand développement à la commune. Son fils, mettra a  disposition de la SNCF un terrain pour que soit construite une gare d’où partiront marchandises et bétail, elle fonctionnera jusqu’en 1970.

Le château des Planches
Le château des Planches

Pendant la guerre la famille ANSBACHER, d’origine juive,  est propriétaire du château. Alors que la famille est déportée les allemands s’y installent. Ils seront à leur tour chassés à la libération par la 2e division du général Leclerc.

Après un bref épisode, pendant lequel les lieux seront transformés en restaurant, c’est l’OTAN qui achète la propriété. Un lycée international, annexe du Lycée Jean Giraudoux fonctionne jusqu’en 1967, et devient collège jusqu’en 1974, date de l’ouverture du Collège Colbert à CHATEAUROUX. La commune achète la propriété dans les années 80 puis construit la salle des fêtes.

Madame GAUZENTES ne pouvait pas terminer sa visite sans expliquer le nom des « Planches ». Nous avons vu que trois bras de rivière séparent le bourg du domaine. Les ponts qui franchissaient ces cours d’eau étaient en bois… donc des planches. On utilisait « les planches » pour traverser la vallée. On a gardé ce nom pour la propriété du château.

Le clocher vu de la prairie
Le clocher vu de la prairie

Retour vers le bourg, toujours intarissable sur « sa » commune Josette Gauzentes nous indique que le clocher que l’on aperçoit a désormais 4 pans puisqu’il fut reconstruit entre les deux guerres après avoir subi de gros dégâts après un violent orage. Elle raconte alors l’histoire du soldat inconnu vivant « Octave Monjoin ». Ce soldat amnésique après le guerre 14-18 ne reconnaît pas ses proches, mais levant les yeux vers l’Église, il note « que le clocher a changé »… ce fut un des éléments qui permirent de confirmer son identité.

fin de la visite
fin de la visite

Même si l’on sent que Josette GAUZENTES a encore beaucoup a raconter… et que l’on resterait bien à l’écouter… le groupe doit se résoudre à se séparer. Elle indique combien elle eut plaisir à nous guider cet après-midi et nous l’assurons qu’il en fut de même pour nous  tant elle a su captiver son auditoire et communiquer sa passion. Il ne saurait être question de s’arrêter là, chacun souhaite renouveler l’expérience vers d’autres lieux… dans le bourg ou dans les écarts pourvu qu’on apprenne encore des choses sur la commune.

Merci Josette, Merci Mme COLLET, Merci… Merci…

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Visite guidée à Saint-Maur – 2 –

Notre guide nous conduisit ensuite vers les passerelles. Sur le premier pont, elle nous expliqua que la vallée comprenait trois bras, enjambés par trois ponts pour la route et trois passerelles pour la prairie des Planches.

Nous nous trouvions donc sur le 1er bras, la Vilaine, qui fut construit par les moines pour alimenter les moulins. On en trouve pas moins de huit sur notre commune. Le second bras est appelé « la Jauge » il a été construit pour réguler le cours de l’Indre. Le troisième est donc enfin le vrai lit de notre rivière.

Josette GAUZENTES nous montra alors les bâtiments qui furent les deux moulins du bourg et qui sont aujourd’hui des propriétés privées. Monsieur RICHARD, l’un des deux propriétaires, nous invita   pour visiter  la bambouseraie qu’il entretient au coeur de notre bourg.

Dans ce jardin extraordinaire...
Dans ce jardin extraordinaire...

Il nous expliqua qu’un bambou grandi de 20 à 30 cm par jour et qu’en 2 mois il atteint 12 m et que sa durée de vie est d’environ 8 ans. Au cours de notre visite, il nous montra encore le « bambou noir » . Sa connaissance de ces végétaux s’étend même à leur nom en latin.

Un des nombreux kumquat
Un des nombreux kumquats

Mais ce parc magnifiques recèle également un grand nombre d’essences : des aulnes, des frênes, des saules, des sapins et je me suis émerveillée devant  un « kumquat » de toute beauté dont les fruits pour l’instant verts promettent une récolte abondante.

Un têteau
Un têteau

J’ai aussi découvert des têteaux – ou « têtiaux » chers à George Sand m’a t’on dit… – Ce sont des saules dont on a coupé la tête pour récolter l’osier, et dont les branches repartent ensuite. Lorsque les troncs éclatent ils deviennent le repaire idéal pour la faune environnante, mais aussi de véritables œuvres d’art…

Un grand merci à notre hôte qui nous a ouvert si gentiment les allées de son jardin extraordinaire… non… de son île… car ce terrain est entouré d’eau de toutes parts.

Une vue magnifique
Une vue magnifique

Après cet épisode botanique en pays saint-maurois, nous avons repris le cour de notre visite prévu vers les Planches…

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Visite guidée à Saint-Maur – 1 –

N’en déplaise à certains qui prétendent qu’il n’y a rien à voir dans notre département… l’office de tourisme de Châteauroux, dans le cadre de ses « rendez-vous de l’été », proposait une visite guidée sur notre commune.

J’avais retenu cette information affichée sur le panneau électronique et à 15 h 00 j’arrivais place de l’Église où attendait déjà quelques personnes accueillies par Josette GAUZENTES et la déléguée de l’Office de Tourisme, Marina COLLET.

Josette GAUZENTES et Marina COLLET
Josette GAUZENTES et Marina COLLET

Pour l’occasion, Josette GAUZENTES, était notre guide. Elle commença par une présentation générale de la commune. Elle indique qu’en superficie notre commune se classe en second derrière Vendoeuvres et que pas moins de 570 noms de lieux y figurent. Le bourg, point central, est divisé par la vallée de l’Indre. Cette particularité fait qu’on la qualifie souvent de « Ville à la Campagne ».

Avec la grosse chaleur de ce samedi 30 août,  il fut très apprécié de commencer par la visite de l’Église. Celle-ci renferme les reliques de Saint-Maur, authentifiées comme telles. Elle précise que pendant la révolution elles furent placées à l’abri dans une ferme à la Carrorie grâce aux bons soins de l’abbé Charbonnier. Elles étaient exposées chaque année,  le 15 janvier. Cette église construite au XIe ou début XIIe siècle, était beaucoup plus petite que son aspect actuel. Le collatéral sud fut rajouté au XVIe siècle. Il reste toujours les vestiges d’anciennes ouvertures dans le corps principal. Les vitraux existants sont datés (1875) et signés. On trouve encore les anciens fonds baptismaux datant du 18e et les actuels du 19e.

Saint-Maur disciple de Saint-Benoît
Saint-Maur disciple de Saint-Benoît

De nombreux tableaux ornent les murs. Tous restaurés, ils sont particulièrement magnifiques. On peut, entre autres, voir « Élisabeth et Saint-Joseph » datant de 1800, le chemin de croix (1860), et Saint-Maur restauré bénévolement mais de façon remarquable.

Une statue de la « Vierge et l’enfant » classée, en bois polychrome, datée du 15 siècle, a été restaurée et est présentée, protégée par une vitre, dans le collatéral sud. A noter que les statues existantes ont été « données » par un curé à qui elles ne plaisaient pas. Dans la chapelle  Nord, une statue de Saint-Joseph, également restaurée est présentée de même.

Une parenthèse est ici faite sur l’extérieur de l’Église ou se situait le cimetière jusqu’en 1872. Pour des questions évidentes de salubrité, il n’était plus question de le conserver ici. Il fut d’abord décidé d’inhumer les personnes à Châteauroux, puis suite à la construction d’un tombeau familial sur un terrain au nord de la commune, on accepta peu à peu l’idée du déplacement du cimetière. Chacun ici se remémore la commune qu’il a connu dans son enfance, la vielle pompe à laquelle les anciens venaient chercher l’eau… l’orme qui fut abattu, après qu’on ait tenté en vain de le faire classer… le curé « le p’tit Jules » qui laisse un grand souvenir dans les mémoires communales…

Retour à la chaleur ambiante, et petit passage vers le cadran solaire qui orne le mur ainsi que la pierre au dessus, probablement issue d’une tombe et qui peut représenter un  hommage à la fertilité, à Dieu, au Printemps, à l’Eté ?…

… la suite fera l’objet d’un prochain article…

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Rallycross de Châteauroux-Saint-Maur : une offre à saisir

6e Rallycross de Châteauroux Saint-MaurLe Rallycross revient cet été au circuit des Tourneix à Saint-Maur. Si vous avez manqué celui de l’an passé, vous pouvez vous rattraper les 12 et 13 juillet 2008.

Pour rappel le rallycross est une discipline de sport automobile très spectaculaire sur circuit mi-terre mi-asphalte. Les voitures de type WRC pour la Division 1 prennent des départs plus rapidement qu’une Formule 1 et sur une distance bien plus courte. Le premier virage est souvent impressionnant !

L’Ecurie Terre du Berry est l’association organisatrice de cet événement. Pour rendre encore plus populaire cette édition une opération spéciale est menée jusqu’au 30 juin 2008.

Le tarif d’entrée pour le week end est proposé à 13 euros au lieu des 18 euros, somme qu’il faudrait acquitter lors du week end de juillet. Un bulletin à remplir et à retourner est disponible en téléchargement.

Si vous êtes fan de sport auto, c’est l’occasion rêvée de venir au Tourneix… pour tous les autres c’est l’opportunité de découvrir un sport mécanique des plus impressionnants.

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Une colline bien mystérieuse

Je vous parlais il y a quelques jours d’une colline, située dans le Parc des Planches. Plus précisément, à quelques mètres derrière l’école élémentaire, dans le « petit bois ». Colline bien connue des écoliers d’hier et d’aujourd’hui, elle n’en reste pas moins mystérieuse. En effet, peu de gens connaisse son origine exacte. Je ne vous cacherai pas que je n’en sais pas plus que les autres. Seulement, des rumeurs et des « on-dit » circule depuis longtemps dans le bourg saint-maurois.

Le mur mystérieux derrière la collineSi j’ai tant tardé à vous en parler, c’est comme je vous le disais dans le commentaire du billet précédent, parce que je souhaitais vous montrer la face cachée de cette butte.
Mais qu’elle ne fut pas ma surprise ce week-end, en la contournant… La grille (oui, j’ai bien dit la grille) qui se trouvait là, laissant entrevoir une sorte de passage sous-terrain… avait été rebouchée par un énorme tas de gravats. Cela faisait plusieurs années que je n’étais pas retourné derrière cette butte et je ne m’étais jamais rendu compte que cette entrée avait été condamnée de la sorte. Mes photos pourront quand même accréditer mes dires puisque des murs maçonnés sont toujours présents… et le haut de cette porte est toujours plus ou moins visible.

Le mur mystérieux derrière la collineAlors, le mystère demeure… Etait-ce l’entrée et/ou la sortie d’un véritable passage sous-terrain ? qui desservait le Château des Planches ? Une des fermes proches de l’endroit ? Est-ce vraiment un passage et non juste une petite excavation creusée directement dans la terre et donc ne mène nulle part ?
Outre le mystère entourant cet ancien passage aujourd’hui recouvert de pierres et de végétations et qui sert de lieu de villégiature à toute sorte d’animaux, reste le mystère de l’origine de cette butte.

Comme je le précisais plus haut, de véritables légendes urbaines se sont fait jour pour expliquer la présence de cette colline au milieu d’un petit bois… La plus crédible est celle voulant que ce soit la terre retirée des fondations du Château des Planches durant sa construction. La date d’édification de celui-ci étant environ 1815, la présence d’arbre dessus pourrait s’expliquer. En près de 200 ans, la nature a pu reprendre ses droits. Cependant, à cette époque, n’est-ce pas incongrue d’avoir entassée autant de terre jusqu’à en faire une butte, alors qu’il aurait été plus simple de l’étaler non loin du chantier voire autour du Château une fois terminé ? N’oublions pas qu’il n’avait pas de camions… Cette hypothèse à donc des limites.

Une autre explication, plus naturelle celle-là, pourrait laisser penser que c’est simplement l’érosion qui aurait permis l’élévation d’une telle butte, les arbres qui auront ensuite poussés dessus ont permis son maintien… Le terrain alentour ne permet pas vraiment de confirmer une telle solution…

En tout cas, durant ma jeunesse passée dans les écoles toutes proches, la colline nous a toujours intriguée. J’ai souvenir de discussions entre amis afin de savoir comment elle avait bien pu apparaitre ici cette bosse !

Si, parmi vous, qui me lisez, certains ont entendu parler d’autres hypothèses à propos de cette colline mystérieuse des Planches, participez à la discussion via les commentaires…

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Ville fleurie

Une magnifique plate-bande.C’est le printemps… depuis le 20 mars…. oui, mais on commence a en voir les effets : Les agents du service espaces-verts ont encore frappé !!! Il suffit de regarder les nombreuses plates-bandes qui ornent notre commune. En voici une que l’on peut découvrir Plate-bandeau Parc des Planches. C’est un mélange de pensées, primevères, tulipes, etc… qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets puisque de nombreux boutons attendent de se déployer. A nouveau,  » bravo… messieurs les décorateurs !!! »

plate bande Plate-bande