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Vie de la cité

8 mai 1945 – 8 mai 2009

François JOLIVETLe maire nous avait convié à la cérémonie du 8 mai à 10 h 45…. mais mon vélo et moi nous sommes arrivés un peu en retard… je n’ai donc pas pu entendre le discours officiel de Jean-Marie Bockel… mais vive Internet… je l’ai trouvé et on pourra le lire 8-mai-2009-

Traditionnellement le maire, François JOLIVET nous livre ensuite quelques mots, sa contribution personnelle à cette manifestation. Mais cette fois, pour s’exprimer derrière le ministre il a choisi de faire lecture d’un document écrit par l’adjudant-chef Jacques ANTOINE, qui après avoir lu dans un journal, « connu pour le choc de ses mots et de ses photos », les commentaires qui avaient été faits sur la section de 30 soldats qui avait perdu 8 hommes, alors que le France était sur le théatre des opérations.

Ce document m’a ému, j’espère que cela sera pareil pour vous… C’est un sous-officier qui parle et réagit avec son cœur, il s’adresse à la journaliste qui après avoir payé 50 000 dollars ces photos et cette interview est rentrée en France.

Je suis un enfant du 8 et c’est à ce titre que je vous écris. Entendez 8, comme 8ème RPIMa, sigle que vous connaissez depuis peu. Et enfant, car j’y ai fait toute ma carrière de parachutiste.
Un régiment de parachutistes vu de l’extérieur c’est un monde qui vit derrière des murs, c’est un microcosme opaque, une société hiérarchisée: « Oui chef ! Non chef ! » C’est aussi un monstre froid qui broie les personnalités et transforme l’humain en machine. Les gradés ne font rien, les soldats balaient les couloirs et tout le monde est payé par la République.
C’est ce que beaucoup se plaisent à dire pendant que les autres se satisfont à le croire. Les Français ne connaissent pas leur armée, on le sait. C’est ce que beaucoup se plaisent à dire pendant que les autres se satisfont à le croire. Les Français ne connaissent pas leur armée, on le sait.
En vérité ce régiment, c’est une communauté d’hommes et de femmes (depuis peu chez nous) qui réagissent aux mêmes valeurs, aux mêmes codes et chez laquelle on va trouver de la solidarité, de la fraternité, de l’amitié. C’est un petit univers où tout le monde se parle, se reconnaît. Un endroit où il est interdit de laisser quelqu’un en arrière. Un endroit où les relations sont franches, où les chefs disent « Suivez-moi ! Et pas « En avant ! »
C’est aussi un endroit où il faut se fatiguer, très souvent se dépasser, aimer et souffrir et toujours tenter d’approcher l’excellence. On y rit parce qu’il y a de l’humour, on y pleure aussi car les fautes et les échecs s’ils peuvent être parfois pardonnés sont toujours sanctionnés. Les médiocres sont écartés et le manque d’enthousiasme est condamné. On se dit les choses sans détours et la camaraderie fait le reste. Nos familles sont impliquées dans notre vie de parachutiste et vivent au rythme de nos joies et de nos peines.
Nous saluons les trois couleurs, nous nous redressons pour la Marseillaise, respectons une foule de valeurs qui ailleurs sont devenues des « gros mots ».
Nous aimons notre chef et notre chef nous le rend bien.
Notre prière.
« Mon Dieu donnez moi ce qui vous reste »
«Donnez-moi ce que les autres ne veulent pas ».
Je viens d’écrire ceci pour vous apprendre ce qu’est un régiment de parachutistes.
On sait vivre dans des situations extrêmes, on sait aller à la guerre et l’on sait aussi y mourir. Cela vous le savez.
On a perdu 8 garçons du régiment et toute la presse en a parlé, des jours durant.
Naïvement, car parfois nous le sommes, nous avons cru que cette presse allait un peu s’intéresser à nous pour nous. S’intéresser à ces jeunes hommes qui se sont battus sans faiblir, à ce chef qui a sauvé les 22 qui restaient, le premier moment de surprise passé, alors que la section a toujours été à deux doigts d’être submergée, plusieurs heures durant.
Non, l’héroïsme ne doit pas payer car la presse s’est intéressée à tout autre chose, je ne détaille pas ce n’est pas mon propos.
En final arrive le reportage et vos photos qui font couler de l’encre et beaucoup parler.
Quel est mon point du vue et par là celui de bien d’autres alors que de ci, de là on vous reproche en bloc votre travail.
Quelqu’un de chez vous a voulu d’ailleurs désamorcer tous ces « grincements » en disant que votre journal n’était pas là pour faire la propagande de l’armée Française ?
Ce qui correspond à ce que dit l’Histoire contemporaine puisque la presse de l’Hexagone a très rarement soutenu l’armée française, elle avait plutôt des faiblesses pour ceux d’en face. Preuve que cela n’a guère changé d’ailleurs.
Alors ce reportage sur « La parade des talibans ».
Vous avez pris des risques en allant chez eux. Eux qui font passer les femmes après les chèvres !
Ils ont accepté c’est dire qu’ils avaient sacrément besoin de se confier… -de vos 50 000 dollars – !
Vous avez pris des photos. (Elémentaire pour une photographe journaliste !) et vous êtes revenue vivante. On est content, il est vrai que vous avez une bonne tête.
Le reportage ne nous gêne pas tous, bien que s’il n’avait pas été fait, il ne nous aurait pas manqué.
Les photos des talibans portant les équipements de nos gars tués nous choquent à divers degré mais c’est du matériel militaire et il ne permet pas de dire qu’il appartenait à tel ou tel. Cela reste en quelque sorte anonyme.
Mais, madame, la montre ???
La montre c’est un objet personnel ! Ce n’est pas du matériel militaire ! Une seule personne l’a reconnue du fond de la Basse Normandie et s’est effondrée pour la seconde fois en quinze jours, la mère du garçon.
C’est de l’info, avez-vous dit dans une interview !
Je sais lire et écrire, vous avez un niveau d’étude supérieur au mien alors en 10 lignes vous seriez certainement capable de me convaincre que cette photo de montre c’est de l’info ? On ne voit même pas la marque pour de l’info !
De l’info qui n’a touchée violemment qu’une personne en France, la mère. Touchée et coulée puisqu’elle l’a bien mouillée cette page 46 ! C’est vrai dans des statistiques une personne en larmes sur plusieurs milliers de lecteurs c’est négligeable en regard des exemplaires vendus.
Au nom de l’info, il y a quelque chose de glacial dans tout cela.
Nous ne sommes pas spécialement émotifs dans notre métier mais il arrive tout de même parfois que l’on réfléchisse avec le cœur.
Je ne vais pas vous insulter, je ne vais pas vous condamner, je veux simplement vous faire découvrir quelque chose.
Alors madame, avec la main droite positionnez vos doigts de chaque coté de votre larynx et serrez à peine. Après 2 ou 3 secondes si vous sentez comme de petits battements c’est que vous avez un cœur.
Alors servez vous en un peu dans votre travail…

traditionnel-salut-aux-pompiersNous sommes entourés de militaires aujourd’hui, nous avons des sapeurs-pompiers, nous sommes devant les enfants de Saint-Maur morts pour la France
… Ayons une pensée pour eux et rappelons nous que ces hommes en uniformes qu’ils soient militaires ou sapeurs-pompiers protègent, ils sont sur les pythons des remparts de notre liberté.

Un petit flottement dû à l’émotion et les applaudissements suivent cette intervention. Quelques larmes furtivement écrasées montrent que le message est passé et qu’encore une fois notre maire a su trouver les mots qui touchent.

Le publicJe reprends mon vélo qui m’attend sagement et je regagne mon domicile en pensant que j’ai bien de la chance que mes fils m’y attendent…

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Ca l'fait pas vraiment

Et maintenant coa faire ?

corvfru1J’emprunte régulièrement la route qui passe devant la maison centrale. Dans cette maison, il y ceux qui sont enfermés pour un bon moment… et d’autres qui entrent et sortent chaque jour. Il y aussi une certaine faune qui peuple murs et terres alentour. De nombreux oiseaux, pigeons et corbeaux ont élu domicile dans ce coin.

Depuis quelques temps une construction grillagée a été élevée à l’extérieur et les corneilles et autres corbeaux font les frais de ce piège ridicule, attendant là, au gré de la météo,  celui qui viendra régler leur sort.

Après l’homme mis en prison, c’est au tour des animaux. Mais quelle peine purgent-ils et quel crime ont-ils commis pour subir la peine capitale – par ailleurs abolie en France –

Je ne peux pas contester le fait que ces animaux en grand nombre soient gênants. Mais n’existe t-il pas de méthode moins barbare pour limiter leur colonie ? En tout cas moi, je n’aime pas.

Comme quoi, (coa), il y en a qui sont beaux dès le matin… et se croient encore beaux le soir !

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A voir...

De la voltige à Déols

On nous informe d’une manifestation de grande envergure à Déols le 17 mai prochain : le Free Flight World Master

Si vous aimez les avions et les sensations fortes, vous pourrez vous régaler. Le programme de ce grand meeting aérien  c’est ici. C’est organisé par l’APPEL – Association pour promouvoir et soutenir l’aéroport Marcel Dassault de Châteauroux-Déols.

Alors le 17 mai, on a le droit d’avoir la tête en l’air…

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Ca l'fait pas vraiment Vie de la cité

C’est l’heure des infos !

En tout t'as l'heure
En tout t'as l'heure

Depuis plus de 8 jours, les panneaux d’information communale ne diffusent plus que l’heure – quoique celui de Cap Sud ajoute « Bienvenue à Saint-Maur ».

C’est l’occasion pour ceux qui critiquent ces panneaux de pouvoir les admirer, cette fois on a tout le temps de lire et de voir de quoi il est question.

Pas la peine de chercher midi à quatorze heures, il est évident qu’il s’agit d’une panne. Et renseignements pris, ce n’est pas à cause des vacances des agents chargés de la gestion mais de liaisons informatiques et/ou électroniques  que ça ne fonctionne plus.

En attendant, pour avoir des nouvelles fraiches, on peut éventuellement lire la nouvelle république et sa page du jour sur Saint-Maur ou se rendre sur le site officiel de la commune.

dsc09501Quoiqu’il en soit, il faudra bien remettre les pendules à l’heure, mais en cela chacun voit midi à sa porte, et ce n’est pas notre clocher qui dira le contraire….

Bon, souhaitons quand même que tout rentre dans l’ordre rapidement et que tous les moyens seront mis en œuvre pour y arriver… et cela la commune elle sait faire (!)

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A voir... Saint-Maur c'est beau

C’est quoi y’a ?

Journée Pascale… mais jour spécial… bon anniversaire Alexis et joyeuses Pâques à tous

Un point jaune sur un arbre
Un point jaune sur un arbre

Alors que je passais devant le presbytère mon oeil a été attiré par une petite étiquette jaune sur un arbre.

Je me suis approchée pour voir quelles indications étaient portées. Eh bien j’ai été agréablement surprise parce l’information est très intéressante même pour les non féru de botanique (comme moi par exemple).

dsc09408Il s’agit tout simplement de la carte d’identité de ce bel arbre qui orne le jardin du presbytère. J’ai noté que ses deux compagnons n’ont pas droit à cette signalétique. Sont-ils plus communs ? A juger leur feuillage je dirais qu’il s’agit d’autres conifères… mais je ne suis pas très douée dans ce domaine…

Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié cette initiative, parce que j’ai toujours pensé que pour rencontrer ces arbres, il fallait se déplacer vers de lointaines contrées… (et que donc je n’en verrais jamais). Eh bien, encore une fois, je peux remercier les services techniques à l’origine de cette information. Et il paraît que d’autres panonceaux existent… mais je ne les ai pas encore découverts.

Un Séquoia géant au milieu du bourg
Un Séquoia géant au milieu du bourg
le feuillage du Séquoia
le feuillage du Séquoia

Je sais maintenant qu’un Séquoia géant se dresse fièrement au milieu de notre bourg, qu’il est du genre des Sequoiadendron (pas le rodo…), que son espèce est ganteum (hum… (très) g(r)and !) et qu’il appartient à la famille des Taxodiacées.

Son nom, « séquoia », vient du chef indien Sequoyah, inventeur de l’alphabet cherokee (wikipédia). Plus d’info sur cet arbre magnifique ici

Bon il ne rivalise pas avec les séquoias géant de Californie, mais il a le mérite d’exister chez nous, on verra dans 3000 ans s’il est toujours là !!!!

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On se réserve pour la commune !

Le 1er à signer
Le 1er à signer

Répondant à l’invitation de François JOLIVET nous étions à peine une vingtaine à assister à la première réunion de la réserve communale de sécurité civile de Saint-Maur. Mais c’est quoi cette réserve communale ?

François JOLIVET nous rappelle que cette « protection civile » fut créée  suite aux crues importantes en Normandie puis les incendies qui ont sévi en France. La loi du 13 août 2004 créé donc les réserves communales de sécurité civile et le Conseil Municipal de Saint-Maur vote la création de la sienne le 21 décembre 2007.

On ne peut être certain qu’il n’en existe pas déjà en France, mais on est sûr que c’est la première dans l’Indre à se mettre en place. On connaît l’attachement de notre maire en matière de sécurité… Saint-Maur a d’ailleurs été la première commune à identifier les risques sur son territoire. En effet, on peut redouter les crues de l’Indre, craindre les embouteillages sur l’A 20  dûs aux intempéries ou un accident. En outre, on peut compter 3 sites « à risques » : l’entreprise « Epis-centre » du type SEVESO, la Maison Centrale et enfin la zone Cap Sud.

Un gilet nous a été remis
Un gilet nous a été remis

Dés lors, il ne faisait aucun doute qu’il fallait s »entourer du maximum de précautions afin de pouvoir faire face à une situation d’urgence. Le recrutement de bénévoles a donc été lancé afin qu’ils s’engagent à répondre à l’ordre d’appel pour venir en renfort aux forces de secours (armée, pompiers, etc…). Il est bien évident qu’il ne s’agit pas là pour nous de se substituer à l’intervention des professionnels, mais d’assurer à leur place des tâches de soutien et d’accueil, de mise en sécurité de biens ou de recensement. Il est important de souligner que cette démarche est bénévole et doit être sans contrainte, que les domaines où il sera demandé intervention ne le seront dans le cadre des compétences individuelles.

Encore une signature
Encore une signature

Ce soir, nous avons souscrit notre engagement pour une durée de cinq ans et nous avons reçu un gilet réfléchissant (y ‘en a au moins un qui réfléchit…) et nous serons amenés à participer à la préparation et la mise en œuvre d’exercices.

dsc09403S’il devait y avoir un bémol à cette réunion, c’est de n’y avoir retrouvé que trop peu de personnes…. dix sept sur les 3 490 habitants de Saint-Maur.Notre maire aime à dire « Si tu ne fais rien pour ton pays, ne t’attends pas à ce que quelqu’un le fasse à ta place » :

Alors, lecteurs et citoyens, venez nous rejoindre… on ne sera jamais trop nombreux.