La venue de la Garde Républicaine à Saint-Maur a été l’occasion d’une journée très spéciale sur la commune.
Arrivée des Anciens combattants et Portes-drapeaux
Après la célébration de la messe par l’aumônier de la Garde Républicaine, et en compagnie des Sonneurs du Cercle de St-Hubert, une cérémonie avait lieu au Monuments aux Morts.
Il semblait qu’il s’agissait d’une des traditionnelles célébrations organisées avec les associations d’anciens combattants, puisqu’ils étaient présents et que le déroulement semblait quasi identique… cependant, le 14 juin que pouvait-on commémorer ?
La gerbe a été déposée
Les associations étaient à leur place habituelle, mais, cette fois un détachement du 517e régiment du Train avait pris place derrière le Monument et dirigeait la cérémonie. La pose de gerbe effectuée le maire, François JOLIVET, commença son discours.
Il commença par ces mots :
Nous voilà réunis, rassemblés autour de l’un des symboles de notre République ce Monument aux Morts de notre commune celui où le nom des enfants de Saint-Maur sont gravés dans le marbre, celui qui porte la trace de ceux qui un jour sont tombés au champ d’honneur pour la liberté, l’égalité et la fraternité…
Nous sommes là et pourtant rien au calendrier de notre république, rien à l’agenda de notre pays, rien d’exceptionnel en soi si ce n’est le calendrier de notre commune notre petite commune du cœur de France qui fête le 20e anniversaire de sa fête du Cheval.
Discours du Maire
Il remercie ensuite les membres du Comité des Fêtes et les associations qui ont œuvré pour qu’ait lieu cette journée. Puis il salue la présence de la Garde Républicaine dont il retrace l’histoire qu’il arrive a rattacher à notre commune à travers la destinée du Général Bertrand qui habita notre commune à Laleuf et qui
Pompiers militaires et anciens combattants
le quatre octobre 1802 mis à la signature de Napoléon, à l’époque 1er consul, le décret qui créa la garde Républicaine. L’exceptionnel pour nous est de savoir que l’un des premiers colonels ayant commandé l’un des trois régiments composant la garde était le colonel RABBE un ancien tambour major qualifié d’aventurier mais aussi ancien compagnon du 1er consul… Blessé le 14 juin 1800 à Marengo il servit comme commandant de la garde du consul, fidèle parmi les fidèles il prit le commandement de la garde Républicaine dès sa création. Exceptionnel pour nous, un hasard peut-être, mais pourquoi un hasard ? C’est qu’aujourd’hui nous somme le 14 juin 2009 soit 209 années jour pour jour date anniversaire de la bataille de Marengo. Celle où le 1er consul Napoléon dut résister à une armée de 55 000 autrichiens. Les experts militaires, les historiens politiques disent que cette bataille fut une des plus belles victoires de l’armée française et que sans elle la République en France n’aurait pas pu survivre et que le 1er consul Napoléon ne serait jamais devenu Napoléon 1er, l’empereur des Français…
…Il indique ensuite qu’il aurait été inconcevable de ne pas associer les enfants morts pour la France à cet honneur qui nous est fait par la Garde en venant sur notre commune.
N’oublions pas qu’ils sont le premier rempart, le dernier rempart, le seul rempart protégeant nos valeurs et notre mode de vie notre sécurité ils sont les gardiens …celui de la liberté celui de l’égalité, celui de la fraternité. Merci à la Garde, Vive la République vive saint Maur et vive la France.
Le bal de l’atelier danses traditionnelles de Saint-Maur a eu lieu à la salle des fêtes.
Les bourrées, les mazurkas, les polkas et les scottish se sont succédé ou ont laissé la place aux rondes, valses et d’autres encore….
Le groupe "rue des Orties"
Le groupe « Rue des Orties » assurait l’animation musicale de cette soirée et les vieilles, guitares, accordéons, violons et autres accompagnaient les pas des danseurs – à moins que ce ne soit le contraire…!!!-
pause-cafeSur un air de mazurka
Une soirée fort sympathique, où tout le monde danse avec tout le monde… et où ceux « qui savent » montrent volontiers aux « petits nouveaux ». Il est bien connu que le convivial règne dans ces soirées folk…. pour preuve un café agrémenté de quelques pâtisseries nous fut servi vers les minuit. Ah !!!! une bonne boisson bien chaude et un morceau de quatre-quart…. et l’on repart pour une bourrée à deux temps avant d’attaquer une valse des roses….
Antoine a bien mérité d’étreindre cette jolie demoiselle
Heureux Roland ?
Des bulles, ça se boit dans une coupe
Nos garçons se distinguent toujours, ils viennent de me faire parvenir les photos de leur dernière magnifique victoire qu’ils sont allés quérir en haut Berry à Châteaumeillant. Encore une fois, ils terminent premier du tournoi à la grande joie de leur éducateur Thierry ROUET.
Voici les images, j’espère qu’ils me laisseront leurs commentaires sur cette journée.
On sait que le survol par les avions est interdit dans une certaine zone autour de la maison centrale.
L'hélico est en stationnaire au dessus des lignes haute tensionDans la nacelle on inspecte
Aussi j’ai été bien surprise, ce midi, en quittant CAP SUD et en revenant sur Saint-Maur, de voir un hélicoptère en vol stationnaire.
Courageuse mais pas téméraire… je m’arrête immédiatement – mais à distance respectable – de toute façon l’hélico est loin ! De plus en plus perplexe, je remarque que cet appareil « trimbale quécchose ». Accrochée à un filin, une nacelle supporte deux bonshommes à hauteur des fils haute tension EDF qui traversent les champs.
Le temps de quelques photos, je reprends la route et les laisse à leur inspection. Je croise alors quelques véhicules dont les conducteurs aussi curieux que moi sont arrêtés pour regarder cet étrange ballet.
Voyage au dessus de Saint-MaurCa balance pas mal là haut
Mais à peine arrivée à la maison, j’entends à nouveau le bruit caractéristique de l’engin…. le temps de réarmer mon APN et voilà l’équipage qui passe au dessus de la maison. Je n’ose imaginer le voyage au dessus de Saint-Maur qu’ont vécu les passagers de la nacelle. J’espère qu’ils étaient munis de bonnes doudounes. Ceux-là ils ne recherchent pas la clim… ils ont le ventilateur au dessus de la tête.