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Une des mille lectures d’Hiver

Soirée à la bibliothèqueVendredi soir, dans le cadre de l’opération « mille lectures d’hiver », Josette GAUZENTES nous avait conviés à assister à une lecture faite par François FORET à la Bibliothèque Municipale. Il s’agissait de la 2e édition d’une animation de lecture qui avait lieu du 6 décembre au 31 mars 2008. 62 lecteurs ont ainsi proposé environ 800 lectures dans la Région. François FORET, comédien et metteur en scène de la Compagnie du Rêveur du Blanc (Indre) nous a présenté l’opération en nous précisant qu’elle devait porter sur tout auteur contemporain, Français ou traduit en français, et surtout vivant.

Il avait choisi « Un an » de Jean ECHENOZ, écrivain français né à Orange en 1947.

Sa vocation d’écrivain lui est apparue dans son enfance, qprès avoir lu Ubu Roi. Après des études de sociologie et de génie civil il collabore épisodiquement à l’Humanité et se lance dans l’écriture. Il publie son premier livre à 22 ans « Le Méridien de Greenwich » en 1979. Ses romans remportent par la suite de nombreux prix. Son style ironique et sa vision du monde continuent de passionner ses lecteurs. En 2006 « Ravel » vient confirmer son statut de grand écrivain français.

Un anPuis d’un timbre égal, et d’une voix claire, il nous emporte avec l’héroïne du roman, Victoire, lors d’une année d’errance. Celle-ci quitte Paris précipitamment après que son amant lui eut volé ses économies. Elle prépare d’abord son départ, choisissant les habits qu’elle mettra dans sa valise et part à vélo vers Mont-de-Marsan. Commence son périple entre Bayonne et Bordeaux dormant d’abord à l’hôtel, puis dans tout endroit de fortune. Sa bicyclette lui ayant été volée, elle continue à pied. Mais l’argent manque vite et il devient difficile de rester à la campagne. Elle part donc en stop vers Toulouse où elle se lie avec un couple de vagabond. Ensemble ils retournent à la vie rurale mais elle est brutalement séparée d’eux. Elle rencontre alors deux hommes qui l’hébergent dans leur modeste cabane. Ils cohabitent, partageant leur misère. A nouveau elle doit fuir…et rentre à Paris. L’auteur emploie un langage François Forettellement imagé et constellé d’une multitude de détails que l’on a l’impression de voyager avec Victoire et de voir se dérouler l’action comme dans un film… La fin du récit nous laisse quelque peu étonnés tant par sa teneur que par le fait que depuis presque une heure nous écoutons notre lecteur sans un instant d’ennui totalement captivés par ses propos.

Merci à François FORET pour ses moments magiques… dommage que l’on ait été si peu nombreux à profiter de ces instants.

2 réponses sur « Une des mille lectures d’Hiver »

Le but de l’opération est de faire « parler » de littérature contemporaine… Ce livre n’est pas encore à la Bibliothèque… je te ferais signe dès qu’il s’y trouvera. Enfin après que je l’ai emprunté bien sûr !!! 🙂

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