Ce 14 juillet a été placé sous le signe de la sécurité dans notre commune. La municipalité a déplacé le lieu de tir du feu d’artifice… le public disposait donc de toute la prairie pour pouvoir admirer le spectacle. Dommage, cependant, que tous n’aient pas compris qu’il ne fallait pas rester sur la chaussée, pour profiter de l’intégralité de la prestation … car les arbres cachaient la vue. Ce n’est pas faute de leur avoir répéter qu’il fallait descendre…
La réserve communale communale de sécurité civile conjointement avec le comité des fêtes était chargée de mettre les piétons en sécurité en gérant le stationnement et la circulation sur la rue des Ponts. Bon gré, mal gré chacun a trouvé sa place et accepté les règles du jeu.
A 23 h 00, le feu d’artifice débutait. Je n’ai pas vraiment apprécié le début… d’où je me trouvais c’était difficile et les arbres sont grands quand on n’est pas à la bonne place (je l’ai déjà dit…) ! Mais j’aimerais bien connaître les appréciations de ceux qui ont pu suivre….
En revanche le bouquet final valait la peine et je pense que le public, qui a largement applaudi, l’a apprécié aussi.
Le major Christian BUREAU, chargé de la démonstration nous explique le fonctionnement de cette petite machine qui est capable d’aider à sauver une vie. Il nous présente le défibrillateur semi automatique (D.S.A.) et nous précise qu’il faut l’utiliser seulement en cas d’arrêt cardio-respiratoire…
Brièvement, il nous indique comment, après avoir appelé les secours, on va devoir prodiguer les premiers soins à la victime.
Un gentil mannequin se prête volontiers à la démonstration, puis c’est Christian qui suit les conseils de … Christian, qui teste en premier les quelques recommandations que l’on vient de recevoir.
On passe ainsi du dépistage de la respiration à la technique du massage cardiaque, à celle du bouche-à-bouche… puis enfin à l’utilisation du défibrillateur.
Cela semble simple… mais qu’en serait-il face à une vrai victime ?
Espérons que le fait d’apprendre à utiliser cet appareil peut permettre de vaincre ses propres craintes et de pouvoir être capable de porter secours… sans céder à la panique « parce qu’on ne sait pas quoi faire »…
Répondant à l’invitation de François JOLIVET nous étions à peine une vingtaine à assister à la première réunion de la réserve communale de sécurité civile de Saint-Maur. Mais c’est quoi cette réserve communale ?
François JOLIVET nous rappelle que cette « protection civile » fut créée suite aux crues importantes en Normandie puis les incendies qui ont sévi en France. La loi du 13 août 2004 créé donc les réserves communales de sécurité civile et le Conseil Municipal de Saint-Maur vote la création de la sienne le 21 décembre 2007.
On ne peut être certain qu’il n’en existe pas déjà en France, mais on est sûr que c’est la première dans l’Indre à se mettre en place. On connaît l’attachement de notre maire en matière de sécurité… Saint-Maur a d’ailleurs été la première commune à identifier les risques sur son territoire. En effet, on peut redouter les crues de l’Indre, craindre les embouteillages sur l’A 20 dûs aux intempéries ou un accident. En outre, on peut compter 3 sites « à risques » : l’entreprise « Epis-centre » du type SEVESO, la Maison Centrale et enfin la zone Cap Sud.
Dés lors, il ne faisait aucun doute qu’il fallait s »entourer du maximum de précautions afin de pouvoir faire face à une situation d’urgence. Le recrutement de bénévoles a donc été lancé afin qu’ils s’engagent à répondre à l’ordre d’appel pour venir en renfort aux forces de secours (armée, pompiers, etc…). Il est bien évident qu’il ne s’agit pas là pour nous de se substituer à l’intervention des professionnels, mais d’assurer à leur place des tâches de soutien et d’accueil, de mise en sécurité de biens ou de recensement. Il est important de souligner que cette démarche est bénévole et doit être sans contrainte, que les domaines où il sera demandé intervention ne le seront dans le cadre des compétences individuelles.
Ce soir, nous avons souscrit notre engagement pour une durée de cinq ans et nous avons reçu un gilet réfléchissant (y ‘en a au moins un qui réfléchit…) et nous serons amenés à participer à la préparation et la mise en œuvre d’exercices.
S’il devait y avoir un bémol à cette réunion, c’est de n’y avoir retrouvé que trop peu de personnes…. dix sept sur les 3 490 habitants de Saint-Maur.Notre maire aime à dire « Si tu ne fais rien pour ton pays, ne t’attends pas à ce que quelqu’un le fasse à ta place » :
Alors, lecteurs et citoyens, venez nous rejoindre… on ne sera jamais trop nombreux.