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Quand à Saint-Maur ça peut plier

Depuis le début de la semaine dernière, on ronronnement régulier rompt la quiétude de notre bourg : les tronçonneuses sont entrées en action dans les prairies de la vallée de l’Indre. Les peupliers, arrivés à maturité, doivent être abattus. La transformation de notre paysage habituel est radicale.

C'était... avant
C'était... avant

Le premier bouquet d’arbres à avoir fait les frais des décisions municipales se trouvait de l’autre côté de l’Indre, derrière le mail. En quelques jours, la prairie a changé. Les corbeaux ont été bien surpris en rentrant au logis !!!!

L’ impressionnant chantier d’abattage était déjà bien entamé, dès le 25 août, et la moitié des arbres étaient à terre :

Il fallait bien se rendre à l’évidence, le résultat serait implacable… et ça n’a pas manqué :

Les géants sont à terre
Les géants sont à terre
Que d'allumettes en perspective
Que d'allumettes en perspective

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Faits de saison, actualité Saint-Maur c'est beau

Et ça sent bon

Quand la commune n’est pas placée sous les effluves des épandages… il est, en ce moment, très agréable de se promener avenue de la Mairie ou ses environs. Les tilleuls qui la bordent diffusent un parfum, assez fort, mais non entêtant. La première fois que je l’ai senti, je me suis demandée si un produit de nettoyage n’avait pas été répandu dans la rue. Les fleurs ont laissé place à des petites graines qui diffusent ce parfum.

Saint-Maur c’est beau, mais en plus ça sent bon…

Au fait, la rue des Tilleuls n’est pas dans le bourg… mais dans le lotissement situé derrière le Petit Valencay !!! Mais j’ignore si un seul tilleul y est planté.

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Quand la route nous sourit

Depuis lundi, ici et là, sont apparus des petits panneaux lumineux dans les rues de notre bourg. Ces panneaux à radar intégré ne flashent pas mais  nous renseignent sur la vitesse à laquelle on circule.

Si la vitesse est respectée, on est gratifié d’un joli sourire….

Ce mercredi, il en était installé deux, face à face, sur la rue des Ponts. J’aimerai pouvoir dire que les panneaux se sont illuminés de nombreux sourires. Il faut dire qu’avec le temps qu’il faisait cet après-midi, une petit sourire ne faisait pas de mal… mais hélas je sais que ce n’est pas le cas !!!

En revanche, je pense que l’attention des conducteurs était vraiment attirée sur leur compteur car les feux de freins s’allumaient souvent et les véhicules ralentissaient vraiment.

Si cela peut faire baisser la vitesse dans les rues et sur les routes de la commune, c’est une bonne chose, c’est la sécurité (notre sécurité) qui y gagnera.

Tant que la prévention ne laisse pas de place à la répression !!! Roulons avec le sourire

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14 juillet

Le soleil était généreux ce matin lors de la cérémonie de commémorative de la Fête Nationale à laquelle la municipalité nous avait conviés.

Voici le discours de François JOLIVET, que je remercie d’avoir bien voulu me donner ses notes…

Mesdames Messieurs les Elus,

Mesdames messieurs les représentants du monde combattants

Mesdames messieurs les officiers et sous officiers de l’Armée Française et du corps départemental des sapeurs pompiers

Monsieur le Directeur de la Maison Centrale

Monsieur le chef de détention,

Mesdames Messieurs les Présidents,

Mesdames Messieurs

Chers Amis,

Le 14 juillet 1789 le peuple de Paris décidait de marcher sur la Bastille pour libérer la France d’une crise de régime sans précédent.

Le contexte économique n’était pas bon, ils ne s’analysait pas à l’époque à travers les cours de la bourse ou la solvabilité des banques. Le premier indicateur était l’alimentation or à cette époque la famine était là. Ce n’est pas un hasard si les habitants de Paris se sont soulevés : Paris n’était plus livré. Les 4 années de récolte successives mauvaises et précédentes à l’année 1789 ne suffisaient à nourrir le peuple de la grande ville. La crise de l’époque c’était la famine.

Ajouté cet élément contextuel une crise de régime sans précédent, un monarque affaibli par les scandales de ses officiers généraux, ses ministres, une partie de la noblesse continuant à vivre dans l’excès ne tenant pas compte de la souffrance de son peuple. Des parlements dans les régions de France emmenés par la haute bourgeoisie, le Tiers-Etat, à s’opposer systématiquement aux discours du roi, le plus célèbre d’entre eux, était le parlement de gironde, les girondins qui s’opposaient aux jacobins.

Dans le langage d’aujourd’hui on dirait les partisans de la décentralisation du pouvoir s’opposaient aux partisans de la centralisation du pouvoir. Pourquoi en était-il ainsi ? Parce que lorsque l’on conteste l’existence d’un pouvoir central c’est souvent parce que le pouvoir central est défaillant.

Et là sa défaillance, c’était son incapacité à s’approprier les difficultés du peuple France et surtout à les résoudre. Un parlementaire du Tiers-Etat état était avait déclaré à Bordeaux« le pouvoir nous revient car le roi ne sait plus l’exercer » et cela dès 1787.

Tout est résumé dans cette phrase, le pouvoir nous revient parce qu’ils ne savent plus l’exercer.

La prise de la bastille marqua la fin d’un absolutisme royal qui en réalité n’avait plus d’existence. Mais cette prise de ce symbole redonna au peuple de France un espoir et même lui a fait oublier la faim.

Notre République, celle d’aujourd’hui, repose encore sur ces fondamentaux révolutionnaires. La déclaration universelle des droits de l’homme en est le premier fondement. Les citoyens naissent libres et égaux.

Les pouvoirs politiques doivent nourrir le bonheur du peuple de France.

Autant de phrases qui résonnent et qui fondent l’espoir mais aussi des couplets de chansons gaies « les aristocrates à la lanterne », couplets qui signifient : les aristocrates à la prison, les aristocrates à l’échafaud. La terreur révolutionnaire, le pire de la nature humaine s’est aussi exprimé durant cette période à tel point qu’un jeune consul qui s’était distingué sur le pont d’Arcole, du nom de Napoléon devenait enfin empereur de France réinventant un exécutif centralisé républicain.

A un régime monarchique était tombé succédait un régime d’empire. Les partisans du centralisme du pouvoir avaient gagné ou peut-être les partisans de la décentralisation du pouvoir avaient échoué dans l’exercice du pouvoir. Les historiens, encore aujourd’hui, n’ont pas tranché.

Vous comprenez, aujourd’hui ce 14 juillet 2010, que le débat ouvert il y a maintenant plus de 200 ans n’est toujours pas refermé

Alors en ce 14 juillet, devant le tombeau des enfants de Saint-Maur morts pour la France, faisons tous œuvre de mémoire pour celles et ceux qui ont péri au nom de l’idéal républicain, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité : c’est ça l’apport de la révolution française.

Vive Saint-Maur, vive la République, vive la France.

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8 mai 2010

Un grand merci à François JOLIVET de m’avoir fourni son discours malgré mon absence à la cérémonie…

Monsieur le représentant de Saint-Maur-des-Fossés

Mesdames Messieurs les Maires adjoints

Mesdames Messieurs les élus

Mesdames Messieurs les membres du corps départemental de sapeurs pompiers

Monsieur le directeur de la Centrale

Mesdames Messieurs les représentant du monde combattants

Mesdames Messieurs les Présidents d’association

Mesdames Messieurs

Chers amis,

Comprendre l’histoire d’un pays est un exercice difficile, d’autant qu’un recul de 70 années, pour les historiens, ne fait pas entrer la 2e guerre mondiale encore dans l’histoire de notre nation mais seulement dans le passé de notre nation.

Les historiens dont le métier est d’expliquer l’histoire des nations pour que cette dernière ne soit pas condamnée à la revivre dans ce qu’elle a de pire nous disent qu’un recul de 70 années n’est pas suffisant, pas suffisant parce que déjà toutes les archives ne sont pas accessibles, pas suffisant parce que le recul historique nécessaire n’est pas là.

Mais pour autant s’il est une chose que l’on ne peut nier c’est que notre nation, la communauté internationale, après la 1ere guerre mondiale avaient voulu tirer les enseignements de la grande guerre en créant la société des nations qui devait apporter la paix au monde. D’ailleurs la France, notre pays, avec les soldats de la grande guerre avaient souhaité au peuple de France les conséquences de guerre en érigeant en place publique, le tombeau, les tombeaux de ses enfants morts, arrachés à la vie, sur les champs d’honneurs. Ceux de notre commune sont là gravés sur le monument, ses noms qui chaque année sont lus pour le 11 novembre, avec à l’appel de leur nom, la réponse « Mort pour la France ».

Et pourtant malgré tous ces efforts de mémoire, entrepris en 1939 un conflit mondial s’ouvrait et rangeait donc aux illusions perdues l’espoir créé par la société des nations. La France capitulait en 1940 entrait dans la collaboration mais aussi dans la résistance. L’avènement d’Hitler au pouvoir en Allemagne allait réveiller dans ce qu’il a de pire, les maux de la nature humaine. Volonté de pouvoir, notion de race supérieure, occupation, déportation, tout cela couronner par un programme dicté par la nécessité de trouver une solution finale pour celles et ceux qui étaient nés sous l’étoile de la religion de David.

Si cette guerre quelque part encore contemporaine, des acteurs des victimes sont encore là parmi nous, et ils seront tout à l’heure honorés en mairie, il faut faire l’effort de comprendre ce qui a secoué le monde à cette époque.

Rappelons-nous, la crise financière de 1929 avait bien laissé des traces dans les peuples du monde. Les épargnants avaient perdu leurs économies, le fruit de leur travail, les entreprises avaient fermé leurs portes, le chômage était le mal commun au monde entier. La France n’avait pas échappé à cette crise mais la vivait mieux car son statut d’occupant de l’Allemagne qui lui avait été confié au sortir de la guerre de 14-18 faisait qu’elle faisait payer le prix de victoire au peuple allemand, comme elle le Royaume-Uni était dans ce cas. La crise en Allemagne était sans précédent connu et plaçait le peuple allemand dans une souffrance inconnue par lui jusqu’alors. On connaît la suite…

gerbe déposée le 8 mai

La réalité c’est que les états n’avaient pas voulu porter de l’argent aux banques, et quand on prête de l’argent aux banques en situation de crise, c’est d’abord pour permettre à ceux qui y ont leurs comptes de pouvoir aller retirer de l’argent. C’est drôle vous ne trouvez pas ?  J’ai l’impression que nous venons de connaître cela dans un passé très récent. Les pays auraient ils tiré les enseignements de notre passé ? Oui assurément !

La réalité c’est aussi que l’on ne peut pas acculer les peuples sinon on réveille les vieux démons de la nature humaine. Les mêmes maux produisent les mêmes conséquences. A t-on tiré les enseignements de ce passé là dans le monde ? Je vous laisse répondre à cette question. A t-on tiré les enseignements de ce passé dans notre Europe ? Oui, la construction européenne maintient la paix, en tous les cas c’est un constat.

Alors si nous pouvions former un vœux, en ces moments d’actualités difficiles que le monde connaît, que notre pays connaît, c’est qu’en l’honneur de celles et ceux qui ont leur nom gravé sur les tombeaux érigés en place publique par leurs frères et sœurs survivants, c’est que nous fassions l’effort de tirer les enseignements de notre passé. Leur sang a coulé pour notre liberté, notre égalité, notre fraternité….

Vive Saint-Maur,

Vive La République,

Vive la France.

La France ne pourra faire face que rassemblée… Que ceux qui la divisent alors que le monde s’écroule, soient condamnés.

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Un p’tit vélo, mais pas dans la tête !!!

Bon courage Vanessa, il te reste un autre poignet !!!

Mounaïm, toujours pas le visa espéré… on t’attend !

Dans le cadre du marché de printemps, il était organisé par la municipalité, un concours de vélos fleuris.

Des enfants, des jeunes filles avaient répondus à l’invitation de la mairie pour présenter leur œuvre. Car pour certains il y avait une réelle recherche dans la décoration.

(cliquer sur la photo pour l’agrandir)

Même si tous furent déclarés gagnant, un petit classement a été effectué :

– 1ER PRIX : Lucas, le jardinier. Harmonie de la tenue du pilote et de la machine….

– 2e PRIX : Valentin, le printemps sur un vélo

– 3e PRIX : Diem, un petit jardin avec des roues.

Bravo à tous les participants, en souhaitant que beaucoup se joignent à eux la prochaine fois….