En juillet et août, la circulation dans notre centre bourg a été quelque peu perturbée par les travaux. Les pavés prévus pour durer des décennies n’ont pas résisté aux températures hivernales. Il fallait donc tout refaire. Mais selon le dicton : « il faut souffrir pour être beau »….
Malgré un temps incertain les pompiers ont maintenu la manifestation qu’ils avaient programmée pour l’après-midi. Diverses démonstration de leur travail étaient proposées sur le mail.
Tonio aux commandes nous indique comment va se dérouler cette journée et le but de chaque exercice. Pendant qu’il nous explique que les véhicules qui sont derrière lui seront l’objet d’une simulation d’un accident entre 2 voitures et un scooter, un ordre est donné aux pompiers à la caserne pour une intervention sur le mail : un feu de broussailles est déclaré !
Bientôt l’imposant véhicule d’intervention apparaît et les jeunes pompiers volontaires de Villedieu entrent en action… Ils ont tôt fait d’installer leur matériel et très sérieusement une jolie demoiselle est en place pour combattre le feu.
Solidaire, tout le groupe s’active pour déployer les tuyaux.
Et finalement leurs efforts conjugués viennent à bout du sinistre et alors c’est le rangement du matériel qu’il faut assurer correctement. En effet, il sert lors de réelles interventions et il doit alors être parfaitement en état.
Bravo jeunes gens pour la démonstration et bravo pour votre engagement au service des autres.
Mais pas le temps d’attendre la suite, la réserve communale de sécurité civile est sollicitée pour diriger les automobilistes dans le cadre du feu d’artifice.
Les dernières consignes sont données, le matériel est remis et nous voilà fin prêts pour rejoindre nos postes
Avons-nous commencé trop tôt ? Roger n’en fini pas de tricoter…
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
Bientôt, les prairies sont pleines de voitures, les rues sont pleines de piétons, et le ciel s’embrase sous les fusées multicolores du feu d’artifice.
Comment te dire toute notre tristesse de te savoir « ailleurs » ? Avec quels mots pouvons nous te dire adieu ? Nous ne t’oublierons pas et tu nous manques déjà.
La pluie avait bien voulu cesser ce samedi matin et la cérémonie du 14 juillet pouvait se dérouler.
C’est d’abord la levée des couleurs,
Suivie de la Marseillaise, et notre drapeau France flotte fièrement dans le ciel Saint-Maurois
Le dépôt de gerbe
et enfin le discours du Maire, François Jolivet
(Extraits)
Nous sommes aussi rassemblés pour fêter ses femmes et ses hommes qui un 14 juillet 1789, par un temps pluvieux, décidèrent de marcher sur la Bastille, prison ou centrale de l’époque, mais surtout symbole de l’exercice d’un pouvoir décadent et corrompu ne sachant plus répondre au besoin des français. Trois années de famine s’étaient succédé. L’année 1989 pluvieuse ne permettait pas de récolter le blé tant attendu. Paris et les villes de France avaient faim.
Le 14 juillet 1789 marquait le début de la fin d’un régime, celui de la monarchie disqualifiée et préparait le début d’autre chose qui pour s’installer allait devoir passer par tous les traits y compris les pires de la nature humaine.
Parfois la volonté du mieux est un mal plus grand que le pire d’hier.
…
la France honore ses enfants morts au champ d’honneur pour elle, la France aujourd’hui honore ses soldats, son armée sur les Champs-Élysées : Puisse cette armée être dans le cœur des Français pas seulement le 14 juillet mais pour toujours…